Malgré l’enchaînement des échecs sur la scène européenne, le Qatar ne compte pas se désengager du Paris Saint-Germain. Explications.
« Ç 'a dû hurler dans le palais. » Directeur de la rédaction de GlobalGeoNews et spécialiste du Qatar, Emmanuel Razavi est persuadé que les murs du palais qatari ont tremblé après la déroute du PSG contre Manchester United comme il l’explique à L’Équipe. Il faut dire que depuis 2011, le petit État a misé gros sur le club de la capitale qui enchaîne les désillusions en Ligue des Champions. Mais peut-on envisager un désengagement du Qatar dans les prochains mois ?
Le Qatar n’envisage pas un désengagement
Cela ne semble pas des les plans qataris à court terme puisque le PSG est « un outil de soft power, de stratégie d’influence », comme l’explique Razavi, qui ajoute que le club est sa « carte de visite » à l’international. Ce serait même « contre-productif sur tous les plans », selon Georges Malbrunot, grand reporter au Figaro et spécialiste du Moyen-Orient, toujours dans les colonnes de L’Équipe. Un désengagement « reviendrait pour l’émirat à reconnaître son échec », ajoute Malbrunot avant d’ajouter que « ce n’est pas un investissement dont ils cherchent la rentabilité économique. Le Qatar a le PSG, Abou Dhabi a Manchester City, c’est une bataille d’influence. » Par conséquent, malgré la terrible déconvenue contre Manchester United, deux ans après la remontada, QSI ne compte pas lâcher le PSG.