Alors que Laurent Blanc continue d’être contesté par certains malgré ses très bons résultats au PSG, Pierre Ménès assure de nouveau la défense de l’ancien sélectionneur national ce vendredi.
Habitué à assurer la défense de Laurent Blanc dans ses différents papiers ou sur les réseaux sociaux, Pierre Ménès monte de nouveau au créneau ce vendredi. Dans sa chronique hebdomadaire sur Direct Matin, le consultant de Canal + évoque les nombreuses critiques à l’égard de l’entraîneur du PSG, qu’il trouve toujours infondées.
« UNE SORTE DE POTICHE SPECTATEURS DE SES STARS »
« Laurent Blanc a donc déjà remporté trois titres cette saison avec le Paris Saint-Germain, et sans faire injure à Auxerre et à la glorieuse incertitude du foot, Paris reste l’énorme favori de la finale de la Coupe de France, qui se disputera la semaine prochaine au Stade de France. En cas de succès, le club parisien réaliserait donc un quadruplé historique dans l’histoire du football français. Pourtant, ils sont nombreux à affirmer qu’il s’agit du minimum syndical pour le PSG et donc son entraîneur. Du coup, j’ai un peu de difficulté à visualiser le maximum… Alors qu’il semblerait que la France soit un pays inhospitalier pour les techniciens étrangers, Laurent Blanc, qui a le mauvais goût de ne pas s’appeler «Blanco», «Blankeburg» ou «Blanchetti», serait une sorte de potiche spectateur de ses stars. Mais Blanc sera toujours le cinquième ou le sixième choix des Qataris et pour certains c’est une tare rédhibitoire », explique Pierre Ménès, visiblement remonté sur le sujet.
UN BILAN IMPRESSIONNANT
Pierre Ménès poursuit sur l’excellent bilan de Blanc au PSG : « Quelque chose d’impardonnable. Blanc sera toujours une seconde main, un mec qui a gagné un concours de circonstances. Le doublé championnat-Coupe de la Ligue et le quart de finale de la Ligue des champions sur le banc des Girondins de Bordeaux ? Oublié, à la poubelle ? L’élimination en quart de finale à l’Euro 2012 contre l’Espagne, futur vainqueur de la compétition, et la série de vingt et un matches sans défaite avec l’équipe de France ? Au vide-ordures. En deux saisons avec Paris, Blanc est en passe de remporter sept titres nationaux sur huit possibles, avec en prime deux quarts de finale de Ligue des champions ».