Alors qu’il a rejoint Manchester City cet été, Claudio Gomes est revenu sur son départ du PSG et explique que cela n’a pas été facile à vivre.
L’été dernier, le Paris Saint-Germain n’a pas réussi à retenir Claudio Gomes. Considéré comme l’un des plus grands espoirs du club, le milieu de terrain a quitté son club formateur pour rejoindre Manchester City avant même de signer son premier contrat professionnel. Une situation qui a été très mal vécue en interne et qui a également été source de tension. Finalement, Claudio Gomes a perpétué une tradition qui fait au PSG, à savoir le départ de nombreux jeunes du centre de formation. Dans une interview accordée à Onze Mondial, Claudio Gomes est revenu sur l’épisode tumultueux de son départ en comparant son cas à celui de Dan-Axel Zagadou.
«C’est quand on se retrouve dans la même situation qu’on comprend vraiment»
« On avait déjà vu certains cas similaires. Comme Dan (Dan-Axel Zagadou) ou Fodé Ballo-Touré qui est à Lille maintenant. Ces deux joueurs ne jouaient plus parce qu’ils avaient refusé de signer un contrat pro. Quand on n’est pas dans cette situation, on ne comprend pas forcément. Par exemple, quand je voyais Dan dans cette situation, je me disais : "Mais pourquoi il ne signe pas ? Il est bloqué maintenant". En fait, c’est quand on se retrouve dans la même situation qu’on comprend vraiment. Dan est quelqu’un de fort. C’était difficile pour lui, mais il ne le montrait pas. À l’entraînement, il se donnait tout le temps à fond même s’il savait qu’il allait rentrer chez lui le week-end. Malgré ça, il s’entraînait comme un dingue, il allait à la salle tout seul, il faisait tout ce qu’il avait à faire. Cet exemple m’a servi. Je pense que j’ai su gérer ça même si par moments, c’était très compliqué. Le plus compliqué, c’était le samedi lorsque les matchs se disputaient le dimanche. Quand le coach annonçait le groupe et disait devant les autres : « Tout le monde est convoqué sauf Claudio ». Le « sauf Claudio » me piquait (sourire). Mais je savais que ce n’était pas la volonté du coach, je savais que parfois, ça le mettait mal à l’aise. Mais il n’avait pas à être mal à l’aise parce que je savais que ce n’était pas de sa faute, qu’il avait simplement des directives à suivre. Quand on est employé d’une entreprise, c’est tout à fait normal de respecter les règles imposées. »