Mercato - PSG : Cet avocat qui lance un avertissement au PSG dans le dossier Rabiot !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Alors que le PSG a décidé de ne plus faire jouer Adrien Rabiot jusqu’à la fin de la saison, Maitre Thierry Granturco émet des doutes sur l’aspect juridique de cette décision.

Le dossier Rabiot a pris une nouvelle tournure lundi soir. En effet, Antero Henrique a annoncé qu’il mettait fin aux négociations avec le joueur dont le contrat prend fin en juin prochain. Mais surtout, le directeur sportif du PSG a confirmé qu’Adrien Rabiot ne rejouerait plus tant qu’il ne signerait pas un nouveau contrat. « Pour le joueur, cela aura d’ailleurs une conséquence très claire : il restera sur le banc pour une durée indéterminée », confiait-il. Une situation qui pourrait poser problème juridiquement selon l’avocat spécialisé dans le domaine du sport, Maitre Thierry Granturco.

«Sportivement cela se comprend bien, mais moins juridiquement»

« On peut voir ce cas avec les yeux du club, mais on doit aussi voir le cas avec les yeux du joueur qui, s'il est libre, sera sollicité. S'il signe un nouveau contrat, oui il sera transférable, mais pas au même prix. Sportivement cela se comprend bien, mais moins juridiquement (…) En réalité, il y a quelque chose qui est clair, c'est que quand on est écarté du terrain, selon la charte de la Ligue de Football Professionnel, ou le droit du travail, c'est une rupture de contrat. Le joueur peut alors quitter le club. Mais finalement, s'il ne joue plus, est-ce pour autant une sanction ? Bien entendu ! Car le métier d'un footballeur n'est pas de s'entraîner, mais de jouer. Dire qu'il s'entraîne, c'est un écran de fumée. Oui il s'entraîne, mais il ne peut pas jouer. C'est une rupture du contrat à l'initiative de l'employeur. C'est un licenciement, ce serait l'application du droit du travail », confie-t-il à France TV.

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