Alors que l’OM a terminé la première partie de saison dans la peau du champion d’automne, les dirigeants se tournent déjà vers l’avenir et Sofiane Boufal pourrait en faire partie.
C’est un nom qui ne vous dit peut-être rien pour l’instant. À 21 ans, Sofiane Boufal est peut-être une trouvaille. Pisté par l’Udinese, la Juventus, Everton et Chelsea à l'étranger, mais également par l’OM, Lille, Bordeaux et Toulouse en France, le milieu de terrain du SCO d’Angers s’est exprimé sur son avenir dans L’Équipe.
« C’EST UNE POSSIBILITÉ DE PARTIR CET HIVER »
Interrogé à propos de son futur, Sofiane Boufal n’exclut absolument aucune possibilité même si la tendance semble être à un départ : « Plusieurs clubs sont intéressés, et c'est une possibilité de partir cet hiver, comme en juin. Mais j'ai encore un beau challenge à relever avec Angers (la montée en L1, le SCO est 7e), alors je réfléchis à la meilleure solution sans me prendre la tête. Les recruteurs français et étrangers venus me superviser ? C'est flatteur, mais je ne dois penser qu'à jouer mon football. Je ne veux pas m'éparpiller, je laisse mon agent, Yvan Le Mée, gérer au mieux mes intérêts. C'est la seule personne habilitée à parler pour moi, et je sais qu'il a des contacts avec un certain nombre de clubs. »
« LA FRANCE ? JE NE VAIS PAS FERMER LA PORTE MAINTENANT ! »
Si Boufal pourrait privilégier un départ à l’étranger et l’aspect financier, il ne ferme pas la porte à un transfert vers un club français. L’occasion d’enchaîner sur ses possibilités de jouer pour la France, ou pour le Maroc qui le courtise également : « Franchement, je ne vais pas fermer les portes maintenant. Je suis très jeune et ce que je regarderai d'abord ce sera mon temps de jeu parce que je dois encore progresser et que, pour cela, je dois jouer. Si j’ai tranché entre la France et le Maroc ? Non, pas encore. Je ne suis pas très à l'aise avec cette question parce que je ne veux surtout pas que mes propos soient mal interprétés. Après, je sais qu'il y a une sélection Espoirs (avec la France) en mars, peut-être que j'aurais ma chance. »