Devenu l’un des éléments essentiels du onze de Marcelo Bielsa, jusqu’à devenir un cadre écouté et respecté, André-Pierre Gignac fait figure de symbole du renouveau marseillais. Si le joueur sera libre en fin de saison, tous les cas de figure sont encore envisageables.
Et ce mardi dans France Football, c’est Jean-Pierre Bernès qui est revenu sur la situation assez paradoxale du meilleur buteur du Championnat de France de Ligue 1 avec 10 buts inscrits en 11 matchs. Selon lui, la gestion du cas Gignac par le club de l’OM n’est pas bien effectuée et pourrait porter préjudice à la direction olympienne, comme à ses résultats.
« MARSEILLE AURAIT DÛ ENTRER EN NÉGOCIATION »
« Il avait amorcé son rebond et, vu sa situation et ses conditions, Marseille aurait dû entrer en négociations, déclare l’agent de joueur de football français le plus influent. Aujourd’hui, c’est un peu léger de le laisser libre. Au contraire de Gourcuff, Gignac prend de la valeur depuis deux ans et l’OM est en train de perdre de l’argent. Lorsqu’un joueur arrive en fin de bail, il doit toujours écouter le club dans lequel il se trouve, surtout s’il commence à prendre de l’âge. »
« GOURCUFF ? PRESQUE 5 ANS À LYON ET AUTANT D’ANNÉES D’ÉCHECS »
Pour Bernès, les dossiers Gignac et Yoann Gourcuff sont deux dossiers tout à fait différents. Selon lui, L’OM aurait fait fausse route avec son attaquant tandis que l’OL fait de son mieux concernant sa star qui revient, petit à petit, à son meilleur niveau. « Ces deux dossiers sont différents. Gourcuff, c’est presque cinq ans à Lyon, et autant d’années d’échecs ! Il était difficile pour Jean-Michel Aulas de le faire prolonger ou de tenter de lui faire étaler son salaire avec une ou deux saisons en plus. Dans ce cas-là, il faut espérer que la situation sportive se retourne. C’est ce que n’a pas anticipé l’OM la saison dernière avec Gignac, qui avait déjà réalisé un bel exercice. »