Mercato - OM : Quand Labrune monte au créneau sur le cas Bielsa !
La rédaction

Un mois et demi après la démission soudaine de Marcelo Bielsa à l’OM, Vincent Labrune évoque de nouveau le sujet ce samedi et s’agace des critiques dont il fait l’objet de la part de certains supporters.

« Quand j’apprends la démission de Marcelo Bielsa, c’est la stupéfaction absolue ! Comment puis-je m’y attendre ? (…) Aujourd’hui encore, son départ est incompréhensible. Nous avons mis du temps à nous apprivoiser », explique Vincent Labrune dans un entretien accordé à L’Equipe Magazine ce samedi. Également interrogé dans les colonnes de La Provence, le président de l’OM a cette fois fait face aux critiques au moment d’évoquer le cas Bielsa.

« NI REMORDS, NI REGRET »

« J’ai pris le parti de regarder devant et de me projeter sur la suite. Dans notre malheur, nous avons eu trois semaines pour trouver un nouveau coach et finaliser l’équipe. Je n’ose pas imaginer ce qui se serait passé s’il avait quitté le club le 31 août. Le stress, l’action et l’énergie m’ont permis d’avancer. Je n’ai pas eu trop le temps de m’interroger sur les vraies raisons de son départ. C’est une sortie rocambolesque à l’image de son personnage, mais je n’ai aucun remords ni regret de lui avoir fait vivre cette aventure avec nous », assure le patron de l’OM sur la succession de Marcelo Bielsa.

LABRUNE ET INTERNET…

Vincent Labrune évoque ensuite le déchainement dont il a pu faire l’objet concernant cette histoire sur les réseaux sociaux : « Les réseaux sociaux, c’est totalement marginal, comme les sites internet contestataires. Il faut le savoir et donc leur accorder l’importance qu’ils méritent... Cela ne reflète pas l’opinion des gens en général et des supporters de l’OM en particulier. C’est bien mal me connaître que de penser que je suis satisfait du départ de Marcelo. J’ai fait des efforts importants pour le faire venir, j’ai beaucoup encaissé l’année dernière, je l’ai soutenu contre vents et marées toute la saison, j’ai travaillé d’arrache-pied avec lui pendant plus d’un mois à l’issue du championnat pour bâtir l’équipe la plus compétitive possible, en adéquation avec nos contraintes budgétaires. C’est donc de la malhonnêteté intellectuelle de dire ça. Une page de histoire de l’OM s’est tournée. Elle a été courte, mais elle a été riche et intense ».

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