Alors que l’OM ne peut pas encore compter sur ses deux dernières recrues, Daniel Riolo a adressé un violent tacle à la direction phocéenne.
Daniel Riolo ne comprend pas les choix de l’OM. Dans les derniers instants du mercato, le club phocéen a bouclé les signatures d’Aymen Abdennour et de Kostas Mitroglou. Véritable renfort ou choix par défaut ? Telle est la question que se pose Daniel Riolo. Lors de l’After (RMC), le journaliste s’en est pris à tous les acteurs majeurs de l’OM.
«Ils vont réagir ou continuer à prendre les gens pour des cons '»
« Ça a commencé avec Abdennour qui, tout comme Mitroglou, a été chopé au dernier moment, dans le fameux "Panic Buying". Le mec démarre : on ne sait pas s'il est prêt. Donc qui décide ? Il est prêt, il n'est pas prêt ? Quel est son état de forme ? Il joue. Fiasco, ils perdent à domicile. Match pitoyable, ridicule. Il se blesse. Tu ne pouvais pas faire pire pour ta recrue en défense, dans un secteur qui était très important et où on attendait une recrue. Bim, planté ! L'attaquant, lui, n'avait pas encore joué, donc on attendait. On n'en est même plus à se demander comment ils joueront quand il sera là, car on ne sait pas quand il sera là. Là, ça commence à faire beaucoup. Encore une fois, que fout le service médical ? Qui dirige ce service ? Comment peut-on nous dire : "dans une semaine, dans deux semaines, dans trois semaines..." En arrivant, il a passé une visite médicale ? il l'a vraiment passé ? Il l'a mal passé ? Benfica a glissé une banane dans l'affaire ? C'est quoi ? Comme tu disais, c'est flou. Et on le sait maintenant depuis un peu plus de cinq ans, quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup. On se demande ce que font les dirigeants. Je parlais du service médical, mais au-dessus, il y a encore les dirigeants. J'ai envie de leur demander, vous faites quoi avec Mitroglou ? Vous allez nous expliquer ce qui se passe ? Vous allez réagir ? Ils vont réagir ou continuer à prendre les gens pour des cons ? Parce que là, je peux commencer à comprendre que les supporters en ont un petit peu ras le bonbon. À moins que, et ce serait peut-être même plus grave, ce soient les dirigeants de l'OM que l'on ait pris pour des cons dans cette affaire », a-t-il développé.