Il n’y en a que pour Bielsa en ce moment. Entraîneur à la personnalité forte et atypique, l’Argentin ne cesse de déclencher des réactions autour de lui. Dont la dernière émanant d’un de ses anciens vice-présidents.
Depuis cet été, le football français découvre de près le phénomène Marcelo Bielsa, surnommé « El Loco » (Le Fou). Un entraîneur présenté comme un tacticien hors-pair, exigeant mais juste, et surtout au caractère bien trempé. Suite à ses récents différends avec le boss olympien Vincent Labrune, une de ses anciennes connaissances s’est exprimée à son sujet.
« BIELSA, IL FAUT LUI DONNER LES RÊNES ET UNE CONFIANCE AVEUGLE »
Dans une interview accordée à So Foot, Fernando Molinos, vice-président de l’Espanyol Barcelone lorsque Marcelo Bielsa a débarqué dans ce club en 1998 pour sa première expérience européenne en tant qu’entraîneur (c’est d’ailleurs l’Espagnol qui l’a fait venir en Catalogne), analyse la situation : « Je ne connais pas ce président, mais tout ce que je peux lui conseiller, c'est de laisser Marcelo Bielsa travailler. S'il y a bien quelqu'un qui s'y connaît en football, c'est lui. Bielsa, il faut lui donner les rênes et une confiance aveugle, sinon ça ne marche pas. Alors oui, il a des méthodes atypiques, un discours atypique… Mais il faut le laisser tranquille et le mettre dans les meilleures dispositions possibles. La différence, c'est l'essence de Marcelo. C'est quelqu'un de très respectueux et distant à la fois. Mais il est comme ça. Si tout le club est derrière lui, il y aura des victoires au bout, c'est sûr. Enfin sûr… Il n'y a jamais rien de sûr dans le football, mais avec Marcelo, les possibilités de gagner sont plus importantes que sans lui. »
« UN PROFESSIONNEL IMPRESSIONANT »
Malgré la façon d’être particulière du natif de Rosario, Molinos loue sa grande connaissance dans le domaine du football : « Je n'ai jamais vu un coach aussi exigeant, intègre et investi avec son club et sa profession. Marcelo est un professionnel impressionnant. Quand il parle de football, de ses joueurs ou de son équipe, il a rarement tort. S'il a réagi comme vous dites, c'est qu'il à ses raisons, mais je ne les connais pas... ». Il n’est pas le seul dans ce cas...