Mercato - OM : Ciccolunghi, agent… L’improbable révélation de Gomis sur son arrivée !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Prêté à l’OM l’été dernier, Bafétimbi Gomis a révélé les coulisses étonnantes de son arrivée.

Arrivé en prêt l’été dernier à l’Olympique de Marseille, Bafétimbi Gomis s’est tout de suite imposé comme un élément indispensable de l’effectif phocéen. Et si l’ancien Lyonnais et Stéphanois n’a jamais caché son amour pour le club phocéen, son arrivée à l’OM n’a pas été si simple. L’international français dévoile en effet les coulisses de son transfert et révèle que certains détails de la transaction l’ont surpris. Notamment dans son contrat et face à Giovanni Ciccolunghi, l’éphémère président de l’OM l’été dernier.

« Il y avait le président Ciccolunghi qui ne connaissait pas vraiment le football… »

« J’avais été pas mal sollicité. Étienne (Mendy, son conseiller) a tout fait pour que je rejoigne l’OM malgré des offres de dernière minute. Il a tout fait pour que je rentre dans les finances marseillaises. C’était difficile, il ne m’avait pas tout dit. Quand je suis arrivé dans le bureau, je me suis aperçu de certaines choses. Je l’ai regardé, il m’a dit: "Fais-moi confiance et signe". Il y avait des différences entre mes revenus, des clauses, des détails dans le contrat, des bonus. Il y avait le président Ciccolunghi qui ne connaissait pas vraiment le football et était là pour assurer la transition. Moi, je voulais revenir à l’OM. Étienne m’a dit de venir, qu’on était tombé d’accord. Ce n’était pas encore vraiment le cas. Ce club me tient à cœur, mais à mon âge, il y a certaines limites et je souhaitais que Swansea et l’OM s’arrangent. Étienne sait mieux que quiconque que je suis meilleur quand j’ai le feu au cul. Il a tout fait pour que j’accepte ce challenge. À mon arrivée dans les locaux, je le regarde et lui dis : "Mais t’es fou!" Il m’a dit de signer. Et que j’allais marquer 20 buts minimum », confie le buteur phocéen dans les colonnes de La Provence.

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