Alors que l’OM recherche actuellement un attaquant, le club phocéen aurait pu recruter Jérémie Aliadière il y a deux ans. Toutefois, le transfert de l’attaquant de Lorient a finalement échoué à la dernière minute.
Actuellement au Qatar, sous les couleurs d’UmmSalal, JérémieAliadière aurait pu rester en France. En effet, lors de son passage à Lorient, le Français avait impressionné inscrivant notamment 15 buts lors de la saison 2012-2013. En janvier 2014, de nombreux clubs avaient alors approché le club breton pour s’attacher ses services. Avec l’OM, le transfert était d’ailleurs bouclé avant que cela ne bloque. Un retournement de situation que l'ancien d'Arsenal n’avait pas apprécié.
« Marseille a bouclé mon transfert, tout est réglé »
Dans des propos accordés So Foot, JérémieAliadière est revenu sur son mercato hivernal 2014 mouvementé. L’attaquant a ainsi expliqué : « Mais à deux jours de la fin du mercato, mon agent m'appelle et me dit que Marseille a bouclé mon transfert, que tout est réglé. Moi, je suis chaud, enfin au début. Je fais mes valises, puis je prends la voiture pour me rendre à l'aéroport de Nantes. J'enregistre mes bagages, et au moment d'embarquer, mon agent m'appelle pour dire de ne pas prendre l’avion. Apparemment, le départ de Saber Khalifa pour le Qatar avait coincé, et cet argent, qui devait servir à mon transfert, n’était pas arrivé ».
« Je marche à la confiance »
Concernant cette arrivée avortée à l’OM, JérémieAliadière a continué : « Donc quand ils m'ont fait ce coup-là, je décide de ne pas attendre et de rentrer chez moi. J'ai donc appelé mon agent. Il était à côté de Vincent Labrune et je lui ai dit de rentrer à Londres, que c'était terminé. Il me connaît très bien mon agent, il m'a dit : « T'es certain, Jérém' ? » Moi, j'étais prêt, et au final, ils me la font à l'envers. Je fais deux heures de bagnole, pour qu'au final, on me dise non. Le lendemain, le mercato finissait le soir. Vincent Labrune et des gens de l'OM m'ont appelé, mais y avait rien à faire. Ils ont essayé toute la journée. Moi, je marche à la confiance ».