Alors que l’OM a négocié plusieurs prêts cette saison, Bruno Cheyrou estime que les Olympiens n'ont pas forcément trouvé la meilleure solution.
Le mercato estival de l’OM a décidément été mouvementé. Les dirigeants ont du faire face à de nombreux départs dont ceux d’André-Pierre Gignac, André Ayew, DimitriPayet ou de Marcelo Bielsa. Pour pallier à cet exode massif, Vincent Labrune a décidé de se faire prêter plusieurs joueurs dont PaoloDeCeglie, Mauricio Isla, Javier Manquillo et Rémy Cabella. Mais lors d’une interview accordée à Footballclubdemarseille, Bruno Cheyrou estime que cette solution n’est pas forcément la meilleure.
« Pas un atout pour la continuité et la stabilité »
« Est-ce que c’est problématique d’avoir autant de joueurs prêtés dans l’effectif et qui pourraient ainsi se sentir moins concernés ? Ça c’est évident, si on veut construire un projet club à moyen terme, avec des joueurs prêtés qui partent en fin de saison c’est compliqué de les sensibiliser à ce projet là. Après, dans le management, au coup par coup, Michel devra appuyer sur d’autres ressorts. Et puis les joueurs prêtés ont tout intérêt à se montrer quelque soit leur avenir. Mais c’est vrai que ce n’est pas un atout pour la continuité et la stabilité », explique Bruno Cheyrou.
« Tendance à ne pas être autant impliqué »
« S'ils peuvent lâcher plus facilement ? Lâcher, je ne sais pas, car l’intérêt du joueur c’est toujours d’être le plus performant possible même s’il ne restera pas à l’OM la saison d’après. Mais c’est vrai qu’on peut avoir tendance à ne pas être autant impliqué qu’un joueur qui a deux ou trois ans de contrat. Mais pour l’OM, d’un point de vue économique, c’était aussi une façon de récupérer des joueurs qui étaient inaccessibles financièrement. Ponctuellement ça peut être une bonne idée, mais bon, il y en a peut être eu un peu trop et l’équipe s’est constituée trop tard. Aujourd’hui, ils sont à la recherche du temps perdu, des points perdus et avec la confiance qui n’est pas là, il sont dans une spirale négative et ça va être compliqué pour eux de s’en sortir. »