Passé par l’OM entre janvier 2004 et 2006, Laurent Batlles a laissé un bon souvenir au sein du club phocéen. Désormais membre du staff de l’ASSE, l’ancien milieu de terrain affiche une certaine nostalgie sur son passage au Vélodrome.
Vainqueur de la Coupe Intertoto en 2005 et finaliste de la Coupe de l’UEFA (désormais appelée Europa League) en 2004 contre le FC Valence (défaite 2-0), Laurent Batlles a vécu de grands moments durant son passage à l’OM. L’ancien milieu de terrain offensif, qui fait désormais partie du staff de Christophe Galtier à l’ASSE, est revenu sur son histoire avec l’OM dans un entretien accordé au Phocéen.
« On a vécu de grands moments »
« J'ai vécu de très grands moments ici donc c'est avec beaucoup de nostalgie que je revenais. Ça se passait très bien ici, j'étais très content de jouer dans ce club (…) Il y a eu beaucoup de choses, notamment l'épopée avec un super groupe et un super public. On a vécu de grands moments, notamment Newcastle qui était quelque chose d'énorme », explique Laurent Batlles, qui était également comparé à Zinedine Zidane par les supporters de l’OM : « C'était très gentil. C'est vrai que j'ai souvent été comparé à lui, mais ça a été le plus grand joueur du monde et je n'ai jamais eu la prétention d'être à son niveau », explique le membre du staff de l’ASSE.
« J’ai quitté l’OM trop tôt »
Laurent Batlles revient sur son départ de l’OM et ses rapports avec l’entraîneur de l’époque, Jean Fernandez : « J'ai fait une erreur de partir trop vite. Ça se passait moyennement bien avec le nouvel entraîneur, mais il fallait peut-être qu'on apprenne à se connaître, ce que l'on n'a pas fait. Ni moi ni lui. Si j'ai fait une erreur dans ma carrière, c'est d'avoir quitté l'OM trop tôt (…) Quand il est arrivé, il y a eu une incompréhension avec des joueurs qui arrivaient ou qui revenaient et qui jouaient. Moi je pensais avoir fait mes preuves avec une saison honorable l'année d'avant, je n'ai pas aimé le fait d'être mis de côté sans vraiment avoir été consulté. C'est de l'orgueil mal placé, malheureusement ».