Après deux saisons à l’OM, Karim Rekik a rejoint le Herta Berlin. Pour L’Equipe, il est revenu sur son bilan phocéen.
Recruté à l’été 2015, Karim Rekik ne s’est jamais réellement imposé à l’Olympique de Marseille. A tel point qu’il a quitté le club cet été pour rejoindre le Herta Berlin. Il faut dire que c’est Marcelo Bielsa qui le voulait à l’OM et qui l’a fait venir quelques semaines avant son départ précipité à l’issue de la première journée de Ligue 1. Par conséquent, la suite de son aventure phocéenne n’a pas été de tout repos comme il l’explique dans une interview accordée à L’Equipe.
« Bielsa a filé après la première journée, ce fut un choc »
« Ces deux années ont été compliquées. J'ai eu quatre coaches, mais aussi trois directeurs sportifs, avec Vincent Labrune (qui était en fait président), le Belge dont je ne me rappelle pas le nom (Gunter Jacob) puis (Andoni) Zubizarreta, et deux propriétaires (Margarita Louis-Dreyfus puis Frank McCourt). Que de changements ! Bielsa me voulait à tout prix, dès 2014, mais je n'étais pas prêt. Je suis arrivé après le titre glané avec le PSV Eindhoven, c'était parfait. Bielsa a filé après la première journée (OM-Caen, 0-1, le 8 août 2015,), ce fut un choc. Mais bon, cela peut arriver, c'est la vie d'un club. Je me suis battu pour être dans les plans de Michel, j'ai fait partie de son onze type avant de disparaître, puis j'ai réussi à revenir au printemps 2016. Nouveau coach, avec (Franck) Passi, qui m'a plus utilisé en latéral gauche. Et puis (Rudi) Garcia... Il a fallu tout le temps cravacher, j'ai beaucoup appris pour le reste de ma carrière. »