Alors que la méthode Marcelo Bielsa paye ses fruits depuis le début de la saison, le musicien Enzo Francescoli a d’ailleurs livré son sentiment sur le travail du tacticien argentin.
Six victoires, un nul et une défaite. Après huit journées de championnat, l’OM pointe en tête de la Ligue 1. Une réussite en grande partie due à Marcelo Bielsa, débarqué cet été sur la Canebière. Une révolution basée sur la discipline qui permet notamment aux coéquipiers d’André-Pierre Gignac de rester une série de six victoires consécutives, avec 16 buts inscrits pour seulement cinq encaissés. Rien que ça.
« SOIT IL GAGNE 3-0, SOIT C’EST L’INVERSE »
Le musicien Enzo Francescoli, natif de Marseille, s’est d’ailleurs confié sur l’effet Marcelo Bielsa au cours d’un entretien accordé à So Foot. « L’OM version 2014/2015 ? Pour l'instant, je ne peux penser que du bien. On est premiers, on marque des beaux buts, on joue bien et on a un entraîneur charismatique. Tous les voyants sont donc au vert. L’effet Marcelo Bielsa ? Je me suis renseigné un peu sur lui car, pour tout te dire, je ne le connaissais pas avant qu'il signe à l'OM. En regardant un peu sa carrière, ce qui m'inquiète, c'est que soit il gagne 3 à 0, soit c'est l'inverse. On verra dans les prochaines semaines », a-t-il confié. Selon lui, Marcelo Bielsa dispose de toutes les qualités nécessaires pour s’imposer sur la Canebière.
« BIELSA NE SE CACHE PAS DERRIÈRE DES EXCUSES »
« Si je suis plus Bielsa ou Labrune ? Je ne sais pas si c'est vraiment possible de choisir entre un président et son entraîneur. Ils font partie du même club après tout. Ce qui est sûr, c'est que Bielsa a tous les arguments pour plaire à l'OM et aux amateurs de football en général. Il a ses mimiques, sa manière de se transcender à chaque fin de match et ses habitudes un peu délirantes, comme lorsqu'il s'assoie sur sa glacière ou lorsqu'il touille son café quand l'OM marque. Ce genre d'attitude, très peu de présidents peuvent se le permettre, sauf peut-être Tapie qui était un vrai showman. Ce que j’aime chez Bielsa, ce sont ses interviews d'après-match. Par exemple, après la défaite contre Montpellier, il n'a pas dit un truc cliché comme "On est tombé sur une bonne équipe". Non, il a été franc et a dit qu'il avait honte de son équipe. Il ne se cache pas derrière des excuses », a-t-il ainsi conclu.