Devenu recruteur pour l’OM sur le continent africain, José Anigo prend très au sérieux son nouveau rôle au sein de son club de cœur qui « lui fait tant de mal ». Son nom avait été évoqué dans le dossier des affaires frauduleuses. Il s’explique ce vendredi.
Plusieurs mois après avoir pris du recul vis-à-vis de l’aspect sportif de l’OM, JoséAnigo s’est installé au Maroc afin de dénicher de nouvelles pépites pour l’OlympiquedeMarseille. Depuis, l'affaires des transferts douteux a éclaté...
« JE N’AI JAMAIS TOUCHÉ AU DOSSIER GIGNAC »
JoséAnigo s’est longuement confié à L’Équipe afin d’éclaircir la situation et d'indiquer à quel point il est « très à l’aise » : « Le jour où la justice aura besoin de me voir, il n'y aura aucun problème. Les policiers cherchent peut-être des réponses à des questions qu'ils se posent et moi je suis très à l'aise là-dessus et très serein, confie-t-il. Puisque l'enquête a démarré sur le transfert Gignac et d'éventuelles rétrocommissions, pour être très clair, je n'ai jamais touché à ce dossier. Jean-ClaudeDassier (le président de l'OM à l'époque) l'a d'ailleurs rappelé. »
« DESCHAMPS A MIS UN VETO À L’ARRIVÉE DE GAMEIRO »
Ainsi, Anigo indique pourquoi il ne peut être impliqué dans cette affaire, puisque l’ancien dirigeant de l’OM souhaitait l’arrivée de KevinGameiro, et non d'André-PierreGignac : « Moi, j'avais travaillé sur la venue de Gameiro. Et puis dans mon boulot de directeur sportif, je n'ai jamais eu le pouvoir de négocier quoi que ce soit sur les sommes, les salaires ou les commissions. On n'était pas loin d'un accord avec Gameiro avant que Deschamps ne mette son veto. Il voulait un attaquant un peu plus costaud. Ça m'avait un peu cassé les pieds d'avoir travaillé pour rien. Donc je n'étais pas allé à Toulouse pour parler du transfert de Gignac. Et je n'ai jamais assisté aux négociations contractuelles avec lui et son agent. »