Après la polémique autour d’un tweet concernant l'avenir de Bruno Génésio aimé par Corentin Tolisso, l’international français a tenu à mettre les choses au clair.
Le 1er octobre dernier, l’OL se déplaçait sur la pelouse d’Angers et alors que les Lyonnais menaient 3 buts à 1, le match s’est soldé sur un match nul (3-3). À la suite de cette rencontre, Corentin Tolisso avait aimé un tweet demandant la démission de l’entraîneur lyonnais, Bruno Génésio. Dans un entretien accordé à Onze Mondial, l’international français revient sur cette polémique et plaide l’erreur.
« Rémi Garde et Bruno Génésio m’ont beaucoup aidé. Et je leur en serai toujours, toujours reconnaissant »
« Ça, c’est une histoire vraiment folle. C’est là où je me rends compte que les réseaux sociaux, ça va trop loin, ça va trop, trop loin. Je me souviens, c’est après le match où ils ont fait 3-3 (contre Angers, ndlr). J’étais sur Twitter, je défile, je défile, je défile les tweets. Et après, je m’endors. Le lendemain, Gwada (Lacazette) m’appelle puis m’envoie le screen où les gens disent : « La dernière publication aimée de Tolisso ». Je vois ça, et je dis direct : « Mais je n’ai jamais aimé ça moi ». Je pensais que c’était un faux compte. Après, je vais voir dans mes paramètres et je me rends compte que j’ai aimé ça. J’enlève direct le « j’aime » et je mets immédiatement sur Twitter un message pour dire que je soutiendrai toujours Bruno Génésio. Ce n’était vraiment pas fait exprès. Je lui ai envoyé un message direct. Pour moi, il était inconcevable qu’il pense que j’ai pu être contre lui. Rémi Garde et Bruno Génésio m’ont beaucoup aidé. Et je leur en serai toujours, toujours reconnaissant. Hubert Fournier aussi. Que les gens pensent ça, ça m’a fait mal. Mais voilà, je n’ai vraiment pas fait exprès. En plus, j’ai su récemment qu’il n’avait pas reçu mon message parce qu’il y a eu cette histoire où des gens avaient publié son numéro sur Twitter. Du coup, il avait changé de numéro. Mais même lui, il sait comment je suis, il sait que je ne suis pas comme ça », explique CorentinTolisso.