Alors que l’OL a déçu ses supporters ce dimanche en s’inclinant face à Lens, le président lyonnais Jean-Michel Aulas a évoqué la fin de mercato du club rhodanien.
Engagé dans une sévère cure d’austérité depuis plusieurs saisons en attendant la livraison de leur nouveau stade, l’Olympique Lyonnais a fait le pari de la jeunesse en s’appuyant sur des joueurs issus de son centre de formation. Si cette tactique a pu sourire aux Lyonnais l’an passé, le début de saison 2014/2015 des Gones est pour le moins compliqué. Après une défaite embarrassante en Europa League face à Astra (1-2), les hommes d’HubertFournier ont concédé un nouveau revers à domicile, cette fois face à Lens ce dimanche (0-1). Alors que de nombreux blessés sont à déplorer aujourd’hui à Lyon, Jean-Michel Aulas ne se montre pourtant pas très enclin à recruter…
« PAS DE NOUVELLE RECRUE, SAUF SI… »
« C’est très difficile, les blessés sont de longue durée pour certains, mais ceci étant, aller chercher pour remplacer des internationaux des joueurs qui ne le seront évidemment pas, parce qu’à cette époque-là de l’année il n’y a que des solutions de rechange, ça ne nous paraît pas l’idéal. On a une stratégie de mise en avant de nos jeunes, on a des générations qui sont formidables, donc si en plus on va psychologiquement créer un certain nombre de problèmes en faisant venir des joueurs extérieurs pour remplacer les blessés, on peut contribuer à complexifier les choses, et non pas à les résoudre. Donc a priori non, pas de recrue, sauf si des opportunités auxquelles on n’a pas pensé se présentaient… », a-t-il déclaré au micro de BeIN SPORTS.
« LES CHOSES ONT MAL TOURNÉ POUR NOUS »
« Cette semaine est difficile, on n’est pas épargné par les blessures. Il manquait huit joueurs aujourd’hui avec les suspendus. Les choses ont mal tourné pour nous, il ne fallait surtout pas prendre le premier but contre Lens. On jouait 48 heures après un match de Coupe d’Europe. On a vu une attitude en terme de récupération, de vivacité, qui n’est pas celle qu’on attend d’une équipe qui veut être européenne. (…) Les blessures ? On avait déjà eu beaucoup de blessures les années précédentes, les choses sont en cours, on essaye de maitriser tout ce qui est maitrisable, mais cela fait aussi partie des impondérables », a-t-il ajouté.