Mercato - ASSE : Les vérités de Bernard Caïazzo sur la vente avortée de l’ASSE…
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Ces derniers mois, l’ASSE semblait proche d’une vente. Et alors que cela ne s’est finalement pas fait, Roland Caïazzo revient sur ce gros dossier.

Club mythique de Ligue 1, l’ASSE souhaite retrouver le devant de la scène. Et pour cela, l’arrivée de nouveaux investisseurs était très proche ces derniers mois. En effet, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo étaient en passe de vendre l’ASSE à Peak6. Une vente qui n’a finalement pas abouti pour le plus grand plaisir de Caïazzo, qui s’est d’ailleurs confié sur cette vente avortée des Verts.

« On s’en serait mordu les doigts, avec Roland Romeyer »

« Pourquoi avez-vous décidé d’interrompre le processus de vente de l’AS Saint-Étienne ?
Pour trois raisons majeures. 1. L’évolution des droits télé à partir de 2020 (1) laisse espérer un minimum de 60 M€ supplémentaires sur quatre ans, à performance égale, voire inférieure. Ça change les perspectives. 2. La victoire de l’équipe de France en Coupe du monde. 3. L’évolution du trading joueurs. Dix clubs de L 1 ont vendu pour plus de 30 M€ cet été. (…) Et puis il existe une quatrième raison.
Laquelle ?
J’ai la conviction profonde qu’avec une stratégie pensée à l’avance, voulue et non pas subie, ajoutée à la qualité de notre staff et de notre équipe, nous pouvons entrer dans les années 2020 avec une certaine puissance, sans avoir besoin de céder le club. Combien d’offres ai-je reçues ? Américains, Brésiliens, Chinois mais pas de Dubaï... C’est du passé. Il y a eu un avant et un après 29 mai (jour de l’attribution des futurs droits télé). Notre grande chance, c’est que l’affaire avec Peak6 ne se soit pas faite. Sinon, on s’en serait mordu les doigts, avec Roland Romeyer. Aujourd’hui, on se trouve dans une logique d’investir, pas de dépenser. Comme Lyon l’a fait avant nous, en faisant appel à des financements extérieurs et à des taux très acceptables », a expliqué Bernard Caïazzo pour L'Equipe

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