Mercato - ASSE : De Bontin tacle Caïazzo et Romeyer sur l'échec de la vente du club !
B.C.

Acteur majeur des négociations concernant le rachat de l’ASSE par PEAK6, Jérôme de Bontin s’est exprimé sur l’échec de ce dossier.

Proches de céder l’AS Saint-Etienne à un fonds d’investissement américain il y a quelques mois, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer n’ont finalement pas réussi à trouver un terrain d’entente avec Peak6. En effet, alors que des discussions exclusives avaient été entamées, le processus de vente a finalement été interrompu en raison de plusieurs mésententes. Un échec sur lequel est revenu Jérôme de Bontin, conseil de Peak6, qui a mené les négociations concernant le rachat.

« Cela manquait effectivement de professionnalisme »

« Peak6 a demandé plus de temps. Les vendeurs étaient un peu pressés de conclure. Les deux parties ont leur part de responsabilité. Avec la nouvelle saison qui approchait et le mercato estival, on a voulu aller au plus vite. Et, à un moment, il a fallu prendre une décision pour l’avenir du club. Une fois que l’on s’est mis d’accord pour entrer en négociations exclusives, les vendeurs ont voulu vite communiquer. Peak6 n’y était pas très favorable mais l’a accepté. La négociation exclusive ne donnait aucune obligation si ce n’est celle d’empêcher le vendeur de se servir de notre offre pour faire monter les enchères avec un autre acheteur potentiel. On s’était entendus sur un montant et Peak6 a montré ses bonnes intentions. Mais, très vite, Peak6 a informé les vendeurs qu’on les libérait de cette clause et ils ont cru qu’on ne voulait plus faire affaire. Ils ont eu une réaction épidermique qui a surpris Peak6. Cela manquait effectivement de professionnalisme (...) Je pense qu’ils ont trop communiqué après la fin des négociations et ont laissé colporter des choses inexactes. Ce n’était pas utile de se répandre dans la presse. On a parfois eu le sentiment que les vendeurs avaient du mal à laisser partir le club, ce qui peut se comprendre. Parfois l’un disait quelque chose, et l’autre totalement l’inverse », explique Jérôme de Bontin dans les colonnes de L'Equipe.

Articles liés