Lyon a essaye davoir Deschamps
La rédaction

A la recherche d'un successeur à Claude Puel, l'Olympique Lyonnais aurait sondé Didier Deschamps, entraîneur de l'Olympique de Marseille, pour la saison à venir. Sans succès.

Claude Puel, à la tête des Gones depuis maintenant trois saisons et bouclant son troisième exercice sans le moindre trophée, a entraîné Lyon dans une nouvelle ère. Celle des menaces de mort et autres appels à la violence, dont le technicien castrais a été victime après le pauvre match nul concédé face à Caen lors de la 37e journée (0-0). Malgré ces tristes évènements, Claude Puel reste inflexible et tient bon. « Il fait preuve de courage, de discrétion, explique Jean-Michel Larqué, consultant pour RMC. Il reste debout sans rien dire, sans se plaindre, sans rejeter la faute sur quiconque, sans déstabiliser le club, les joueurs. Il faut quand même une sacrée de dose de courage. » Une attitude qui lui permet d’être encore soutenu par ses dirigeants, Bernard Lacombe en tête, au travers d’un communiqué paru en début de semaine. Pourtant, ce sont bien ces mêmes dirigeants qui prospectent depuis le début de l’année pour envisager sa succession.

Une prise de renseignementsComme révélé dans Le 10 Sport, et démenti le lendemain par l’OL, Jean-Michel Aulas a rencontré Jean Fernandez, entraîneur de l’AJ Auxerre, au début du mois d’avril, dans les locaux de la Cegid, à Lyon. Un entretien informel entre deux « amis ». Mais les Rhodaniens ne se sont pas arrêtés en si bon chemin. Selon nos informations, ils auraient également sondé l’entourage de Didier Deschamps, actuellement à la tête de l’Olympique de Marseille, en vue de la saison prochaine. Une simple prise de renseignement au moment où la question de l’avenir du champion du monde sur la Canebière commençait déjà à se poser. Mais difficile d’envisager une telle opération financière dans un contexte aussi délicat que celui de l’Olympique Lyonnais en ce moment. Pour faire venir Didier Deschamps, Lyon aurait d’abord dû s’acquitter des trois millions d’euros correspondant à sa clause libératoire (valable jusqu’au 15 juin 2011), en plus de la somme à verser pour le licenciement de Claude Puel, sous contrat jusqu’en 2012 (environ neuf millions d’euros). Douze millions d’euros pour un entraîneur, Lyon est définitivement entré dans une nouvelle ère. Celle où tout est compliqué. Et ce n’est pas prêt de s’arranger.

Retrouvez l'intégralité de ce dossier dans Le 10 Sport, en kiosque ce jeudi

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