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La rédaction

Jean-Pierre Papin devrait être officiellement nommé entraîneur du RC Strasbourg avant dimanche matin. Un retour au bercail dans un club proche du National alors qu'il l'avait fait monter en L1 deux saisons auparavant. Entre temps, que du négatif pour le club, comme pour l'entraîneur.

A l'école des Présidents de club, la gestion du RC Strasbourg servirait de modèle parfait pour illustrer ce qu'il ne faut pas faire en matière de gestion sportive d'un club. En 2006, en confiant les rênes du RC Strasbourg à un joueur réputé mais à un entraîneur inexpérimenté, en la personne de Jean-Pierre Papin, les Alsaciens avaient pris un risque. Gagnant puisque les Alsaciens sont montés immédiatement. Mais la Ligue 1, ce sera sans JPP, écarté pour une sombre histoire de négociations cachées avec le RC Lens, avec qui il s'engagera finalement quelques mois plus tard, en remplacement de Guy Roux, avec le succès que tout le monde connait (relégation en L2).

Pendant ce temps, le RC Strasbourg vivra une saison difficile en Ligue 1 avec onze défaites consécutives et une relégation. La saison suivante en Ligue 2 est rageante car les Alsaciens loupent la montée pour un point. Pour arriver dans la situation actuelle, où le club est actuellement 19ème et semble être incapable de sortir de la crise dans laquelle il est plongé. L'arrivée de Papin coïncide avec celle d'un nouveau Président Alain Fontenla, un jeune financier de 35 ans basé à Londres. Mais lorsqu'on remonte le fil de ces deux années, on ne peut s'empêcher de penser à l'énorme gâchis que l'éviction de JPP a provoquée. Son challenge aujourd'hui n'est plus la montée en Ligue 1 mais bel et bien le sauvetage en Ligue 2.