Zlatan, Ancelotti, le capitanat : Jallet passe au révélateur
La rédaction

Titulaire et capitaine du Paris Saint-Germain, Christophe Jallet est un homme comblé. Malgré l’arrivée de Grégory Van der Wiel l’été dernier, le Parisien demeure la solution numéro un au poste de latéral droit. Avant le déplacement à Zagreb, l’ancien merlu s’est confié sur son début de saison, sa relation avec Zlatan Ibrahimovic ou son nouveau statut de capitaine.

« Je ne suis pas le meilleur défenseur de France » Malgré l’arrivée d’une pléiade de stars au mercato d’été, Christophe Jallet ne s’est pas dégonflé. L’ancien merlu, débarqué au club en 2009 pour concurrencer Marcos Ceara, fait désormais partie du onze type de Carlo Ancelotti. Ses prestations demeurent efficaces et ce malgré quelques errements sur le plan défensif que le latéral du PSG assume complètement. « Il y a quelques matchs où je n’étais pas au top, explique l’international tricolore au Parisien. Je ne suis pas le meilleur défenseur de France, je suis plus un contre-attaquant et je dois améliorer le placement défensif. Mais bon, j’ai connu pas mal de nouveautés : un rythme différent à gérer avec l’équipe de France et mon rôle de capitaine a suscité un attrait médiatique supplémentaire. »

« Que voulez-vous que je dise à Ibra ' » Cet attrait médiatique supplémentaire s’est également accentué avec l’arrivée de Zlatan Ibrahimovic. L’ancien milanais est un joueur à part. Auteur de 9 buts en 8 matchs de Ligue 1 cette saison, le Suédois marche sur l’eau et débloque des rencontres sur des éclairs de génie. Son impact et sa technique bonifient le jeu parisien. Voilà pourquoi personne ne peut contester ses prestations. « Avant un match, on peut échanger sur les appels, les passes ou les centres, confie Jallet. Après, que voulez-vous que je dise à Ibra ? Il a mis dix buts en dix matchs. Je peux juste lui dire bravo ! » Ou bien lui confier le brassard de capitaine ? « Il est capitaine de sa sélection et il sera peut-être amené à porter le brassard au PSG aussi un jour, affirme l’ancien niortais. Et il fera un très bon capitaine. »

« Je ne vais pas me mettre à brailler » Bon capitaine, Christophe Jallet l’est certainement. Mais ce n’est pas pour autant qu’il dispose d’un traitement de faveur particulier. Selon lui, Carlo Ancelotti peut très bien le placer sur le banc de touche même s’il a fait de lui son capitaine. « Le coach ne fait jamais de cadeau quand il compose son équipe, confie le joueur de 28 ans. Et ce brassard ne me protège pas par rapport à Van der Wiel. Je n’ai aucune garantie. » Pas de garanties donc pour l’international français, qui assume son nouveau statut dans le vestiaire sans pour autant changer radicalement de comportement. « Je ne vais pas me mettre à brailler ou à donner des conseils à tout le monde, conclut Jallet. Je ne me prends pas pour un autre. » Et cela se ressent. Souvent auréolé, l’ancien merlu fait l’unanimité partout où il passe.

Par Thomas Figueiredo