Les discussions se poursuivent entre les investisseurs émiratis et le LOSC mais l’exploitation du stade, qui sera livré l’été prochain, pourrait poser problème.
Dès le 15 mars dernier, le 10 Sport révélait l’intérêt d’investisseurs venus des Émirats Arabes Unis pour le LOSC. Samedi dernier, dans les colonnes de L’Équipe, le président de la formation nordiste, Michel Seydoux, a démenti mollement une vente à très court terme (« la probabilité que j’inaugure le stade et que j’y reste un certain nombre de saisons est très forte ») tout comme un intérêt venu des Émirats (« Je suis très content que le club intéresse. Mais je n’ai jamais fait de ce club une question d’argent »). Après tout, le meilleur moyen d’obtenir le meilleur prix n’est-il pas de dire que vous n’êtes pas vendeur ? Pourtant, nous maintenons chaque ligne écrite dans nos colonnes et, d’après nos informations, le président du LOSC envisage même de se désengager du club depuis de longues semaines.
Une banque d’affaire mandatée ? Dès l’hiver dernier, Michel Seydoux aurait mandaté une grande banque d’affaire pour amorcer le processus de vente de son club et chercher des investisseurs. Si l’actuel président du LOSC n’est forcément pressé de laisser sa place, il a accepté, à partir de ce jour, de céder son club en cas de bonne proposition. Depuis de nombreux mois, des fonds d’investissements des Émirats Arabes Unis étudient de très près le marché français. Ces derniers rêvent de venir concurrencer le Qatar qui s’est offert le Paris Saint-Germain. Ils ont étudié plusieurs dossiers dans le championnat de France comme celui de l’Olympique Lyonnais mais le plus séduisant était celui du LOSC. D’une part en raison des excellents résultats sportifs du club mais aussi parce qu’un stade flambant neuf doit être livré dans le courant du mois d’août. Mais c’est justement ce point-là qui pourrait être le talon d’Achille de la candidature nordiste.
À qui appartient le stade ? Le développement du stade et de l’ensemble de ses équipements pour assurer la pérennité financière du club est un élément considéré comme indispensable par les investisseurs. Mais ces derniers se montreraient circonspects. Le Grand Stade Lille Metropole est bâti sous le principe d’un partenariat public-privé par Eiffage. La gestion est à la charge de la société Elisa, qui en assure le financement. Pour l’utiliser, le LOSC versera un loyer annuel proche de 6 à 7 millions d’euros en fonction des recettes de billetterie. Un loyer complété par la communauté urbaine de Lille. La société Elisa, qui est une filiale de Eiffage, assure la maîtrise d’ouvrage, l’entretien et, surtout, l’exploitation du stade durant une période de 31 ans. C’est ce point qui poserait problème.
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