Exclu : Lille vendu aux Emirats ?
La rédaction

D’après nos informations, des investisseurs des Emirats Arabes Unis négocieraient en ce moment le rachat du LOSC. Des discussions bien avancées qui pourraient aboutir dans les prochains mois.

D’après nos informations, des investisseurs des Emirats se pencheraient actuellement sur le dossier d’un club français : Lille. Le LOSC aurait beaucoup d’arguments pour intéresser des investisseurs étrangers, notamment la livraison du grand stade Lille-Métropole qui devrait intervenir à la fin de l’été et qui offrira un outil de premier plan pour faire entrer le club dans une autre dimension alors que QSI s’enlise entre le Parc des Princes et le Stade de France. L’image du LOSC et son potentiel de développement, ainsi que sa position géographique, sont autant d’atouts qui séduisent des investisseurs en provenance d’Abu Dhabi. D’après nos sources, le président du club, Michel Seydoux, également actionnaire majoritaire du LOSC, aurait fait savoir à certains membres de son entourage ces derniers temps qu’il envisagerait de vendre ses parts. Des discussions seraient bien actuellement en cours et pourraient donc aboutir durant l’été à la cession de tout, ou partie, du LOSC, à un fond d’investissement des Emirats. Néanmoins, compte tenu de la complexité d’un tel dossier, nombreux sont les obstacles qui pourraient mettre à mal cette transaction.

L’envie de concurrencer le Qatar
Comme le 10 Sport l’avait révélé dès le mois de novembre dernier, l’investissement de QSI au Paris Saint-Germain ne devrait pas être le seul du Moyen-Orient dans le football français. Les riches investisseurs du Qatar et des Emirats Arabes Unis se livrent une concurrence féroce dans différents secteurs. L’envie de venir se frotter au prince héritier du Qatar, le Cheikh Tamim, est brûlante. « Les mecs ne vont pas racheter 50.000 clubs, nous déclarait alors un fin connaisseur de la région. Mais on sait comment ils sont là-bas. Les mecs, ils se disent « le Prince a acheté un club, je vais m’amuser à en acheter un autre pour monter une guéguerre sympathique ». Peut-être qu’un Cheikh voudra acheter un autre club français pour ça. Ça peut arriver, on ne sait jamais. Ils aiment bien la concurrence, ils le font dans les courses de chevaux, les courses de chameaux… Ça fait partie du jeu. Rien n’est impossible. »

Trop compliqué à Lyon
Lyon est tenté par ces capitaux émiratis comme le laissait récemment entendre le président Aulas et la venue du jeune défenseur international des Emirats, Hamdan Al Kamali, cet hiver, n’est pas innocente. D’ailleurs, des discussions ont bien eu lieu avec des représentants de l’Olympique Lyonnais tout au long de l’hiver. Mais pour différentes raisons (complexité du dossier du stade, difficulté à racheter la totalité du club à court terme…), les négociations n’avancent plus trop même si cette piste est encore loin d’être complètement fermée.