Stegersbach-PSG : le match en questions
La rédaction

Neuf buts, une domination à outrance, le PSG a survolé son premier match de préparation face à une très faible équipe de Stegersbach (9-0). S’il n’y a pas énormément d’enseignements à tirer de cette rencontre, quelques tendances se dégagent toutefois. Analyse.

Comment se sont comportés les joueurs sur le départ (Gameiro, Chantôme et Sakho) ? Face à une défense autrichienne aux abonnés absents, Kevin Gameiro s’est régalé. En renard des surfaces, il a fait ce qu’on attendait de lui : marquer. Transparent durant vingt minutes, l’attaquant parisien a inscrit deux buts (22e et 33e) sur quatre occasions et offert une passe décisive pour Luyindula (26e), avant de céder sa place à la pause. Resté un peu plus longtemps sur le terrain, jusqu’à la 60e minute, Clément Chantôme a également pris son pied dans l’entrejeu parisien. A la construction et à la finition, il a parfaitement participé au jeu vers l’avant prôné par Ancelotti. Malgré un énorme raté, seul face au but vide (54e), Chantôme a ouvert le score (14e). Autre parisien sur le départ, Mamadou Sakho a été bien moins en vue. Ou, plutôt, nuance, n’a rien eu à faire face à une équipe autrichienne qui a eu bien du mal à passer la ligne médiane. RAS. Hormis le fait qu’il ait porté le brassard durant quinze minutes au retour des vestiaires, avant de sortir et de céder sa place à Loïc Landre (60e).

Maxwell à gauche dans le milieu à trois, une bonne alternative ? C’était la petite nouveauté du onze de départ concocté par Carlo Ancelotti. Pour la deuxième fois depuis son arrivée au PSG début janvier, Maxwell, en l’absence de Momo Sissoko, Thiago Motta ou encore Blaise Matuidi, a évolué sur le côté gauche du milieu à trois. Un poste qu’il avait déjà occupé par moments à l’Inter Milan entre 2006 et 2009 et où il s’avère être une alternative intéressante à ses compères du milieu en cas de pépins. Malgré quelques mauvaises transmissions, l’habituel latéral gauche a été très présent, notamment offensivement, la faible opposition de Stegersbach obligeant. S’il n’a pas eu grand-chose à faire à la récupération, Maxwell a beaucoup dédoublé avec Sylvain Armand, titularisé sur le côté gauche de la défense. A sa sortie, à la pause, le Brésilien a retrouvé son poste habituel durant un quart-d'heure. Mais il mériterait d’être revu dans ce milieu à trois face à une meilleure opposition.

Javier Pastore est-il déjà en forme ? Contrairement à la saison dernière, Javier Pastore a enfin le droit à une vraie préparation physique. Et ça se voit ! Présent à l’entraînement depuis la reprise le 2 juillet, le milieu offensif argentin s’est montré particulièrement en jambes. Alors certes, en face, l’opposition était très faible, mais « El Flaco » a régné dans l’entrejeu, faisant constamment la différence balle au pied. Plus étonnant, lui qui a souvent été critiqué la saison dernière pour sa tendance à marcher et à ne pas participer au repli défensif, Pastore n’a pas rechigné sur les efforts. A de nombreuses reprises, on a pu le voir presser le porteur du ballon, jusqu’au portier adverse. C’est dire ! Du bon Pastore, une heure durant, dans tous les bons coups et auteur d’une passe décisive pour Sylvain Armand (44e). Encourageant, surtout d'un point de vue physique.

Peguy Luyindula peut-il bouleverser la hiérarchie ? On ne l’avait plus vu sur un terrain avec l’équipe première du PSG depuis l’Emirates Cup le 30 juin 2011 face au New York Red Bulls (0-1). Une éternité... Carlo Ancelotti, qui avait demandé sa réintégration dès son arrivée et l’avait à plusieurs reprises emmené avec lui dans le groupe en fin de saison dernière, n’a pas hésité à le titulariser d’entrée plutôt que Guillaume Hoarau au côté de Kevin Gameiro. Et Peguy Luyindula lui a bien rendu. Très mobile et disponible, le meilleur buteur de Ligue 1 en activité a inscrit un but (26e) et offert une passe décisive à Clément Chantôme (14e), avant de céder sa place à Hoarau à l’heure de jeu. En attendant l’arrivée de l’attaquant de classe internationale tant attendu, Luyindula devrait avoir son mot à dire...

Ancelotti a-t-il donné des indices sur l’identité de son futur capitaine ? « Je n’ai pas encore pris la décision. Je la prendrai dans les prochains jours. Christophe (Jallet), Mohamed (Sissoko), Mamadou (Sakho), Jérémy (Ménez)… Ce sera un joueur français. » Le PSG n’a toujours pas de capitaine, mais lundi, en conférence de presse, Carlo Ancelotti a donné quelques indices sur l’identité de son futur homme fort sur le terrain. Un poste que se sont partagés six joueurs différents la saison dernière (Sakho, Ceara, Bodmer, Camara, Sissoko et Jallet). Des quatre joueurs cités, deux (Jallet et Sakho) étaient présents sur la pelouse de Stegersbach. Et, comme en fin de saison dernière, c’est le latéral droit qui a hérité du brassard avant de le céder à Mamadou Sakho à sa sortie à la pause. Qui, lui-même, l’a donné à Alex quinze minutes plus tard à sa sortie. Un signe ? Sans doute. Sauf surprise, le brassard devrait échoir à Jallet.

Comment PSG a-t-il joué ?

Durant une heure, le PSG a évolué en 4-3-1-2. A la pause, alors que le score était de 6-0, Carlo Ancelotti a effectué cinq changements (Douchez par Le Crom, Camara par Alex, Jallet par Ikoko, Armand par Rabiot et Gameiro par Kebano), replaçant au passage Maxwell sur le côté gauche de la défense. A l’heure de jeu, le technicien italien a effectué six nouveaux changements, passant en 4-2-3-1 avec de nombreux jeunes et Guillaume Hoarau seul en pointe. C’était l’objectif de la soirée, les vingt-deux joueurs inscrits sur la feuille de match ont joué.

1ère mi-temps :

2e mi-temps :