Image écornée auprès du public, discrédit auprès des joueurs, jeu intermittent et relation conflictuelle avec les médias, Claude Puel pourrait emprunter le même chemin que Raymond Domenech : la porte. Jean-Michel Aulas n'a plus le choix.
Claude Puel et Raymond Domenech ne partagent pas que leur passé de joueur besogneux et rugueux. Les similitudes entre les deux coachs sont frappantes et conduisent au même constat d’échec, notamment à Lyon où les deux hommes ont exercé leurs « talents ». L’OL reste pourtant le seul club où Raymond Domenech a réussi à décrocher l’unique trophée de son insignifiante carrière d’entraîneur : un titre de champion de D2 en 1989. C’est dire le génie du « boucher ».
Une étiquette de losers
Claude Puel, de son côté, avec un titre de champion de France et un trophée des champions avec Monaco (2000)et une coupe Intertoto avec Lille (2004), pèse un tout petit peu plus lourd en terme de titres. Mais avec Lyon et le plus gros budget de France à sa disposition, c’est le néant depuis bientôt trois saisons, excepté une historique demi-finale de Ligue des champions dont on ne cesse de nous rabattre les oreilles mais qui s’apparente surtout à un arbre enchanteur cachant la forêt de la suffisance. L’étique de loser, à l’instar de l’ex-sélectionneur national et de sa finale de Coupe du monde qu’il eu la chance de prédire mais l’incompétence de ne pas gagner, commence donc sérieusement à lui coller à la peau et surtout à faire tâche.
Un discours et une méthode qui ne passent pas
Au-delà de leur dérisoire palmarès, Puel et Domenech possèdent également la particularité d’avoir échoué avec les plus beaux effectifs en terme de qualité et de quantité. Une incapacité à obtenir des résultats incompréhensible. La faute sûrement à des méthodes et un discours qui ne passent pas auprès des joueurs. A une tactique frileuse apposée à un style de jeu indéfinissable et pas vraiment enthousiasmant où la solidité prime sur tout le reste. Avec ceci ? Non, ce ne sera pas tout. Puel et Domenech cultivent aussi leur aversion pour les médias et un rejet du public, qui n’a cessé et ne cesse de réclamer leur démission.