Lors du dernier match de Ligue 1 au Parc des Princes face à Strasbourg (19 octobre), certains supporters du PSG avaient entonné des chants à caractère homophobe à l’encontre de l’OM. Si le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait annoncé de possibles sanctions, Luis Enrique a réagi ce vendredi en conférence de presse, dénonçant au passage une certaine injustice. Explication.
Dimanche dernier, le PSG a balayé l’OM au Vélodrome (0-3), et a conforté sa place de leader de Ligue 1. La semaine précédente, alors que le club parisien accueillait Strasbourg au Parc des Princes, certains supporters avaient lancé le Classique face au rival marseillais en entonnant certains chants à caractère homophobe. A l’instar de la saison précédente, cela n’est clairement pas passé auprès du gouvernement.
PSG : Il annonce un gros dérapage avec Hakimi https://t.co/wezVC0xDGp pic.twitter.com/iwufsUnLLq
— le10sport (@le10sport) November 1, 2024
Le ministre de l’Intérieur pointe du doigt les supporters du PSG
Invité de France Inter, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait alors dénoncé ces chants, affirmant également que des sanctions pourraient être prononcées : « Nous avons identifié deux des meneurs lanceurs des chants homophobes, ils devront être sévèrement punis. C’est devenu insupportable. On ne peut plus supporter des chants homophobes. Je ne le supporterai plus », avait confié ce dernier. Présent en conférence de presse ce vendredi, Luis Enrique a également réagi à cette affaire.
« Ce que je vois c'est qu'il n'y a que des sanctions contre le PSG »
Le coach du PSG, s’il condamne toute forme de discrimination, s’étonne que le club parisien soit systématiquement pointé du doigt par le gouvernement : « Du club et en terme personnel, je condamne complètement tout type de violence physique ou verbal, les actes homophobes de tout type. Mais ce que je vois c'est qu'il n'y a que des sanctions contre le PSG. La tribune est fermée tous les quatre matins, alors que dans d'autres équipes on entend tout type de choses et je ne vois pas de sanctions... Mais je rappelle que je condamne fermement tout type de violence, physique ou verbale. La violence verbale c'est déjà très pénible, la physique je ne rajouterai rien », a lâché l’Espagnol.