Matvey Safonov fait partie des petits nouveaux du Paris Saint-Germain cette saison, le Russe ayant été recruté l’été dernier pour 20M€. Désireux de faire bousculer la hiérarchie des gardiens, le joueur de 25 ans ne s’imaginait pourtant pas disposer d’autant de temps de jeu jusqu’à présent, preuve de la confiance de Luis Enrique.
Quatre nouveaux joueurs ont posé leurs valises dans la capitale durant le mercato estival, dont Matvey Safonov. À 25 ans, le gardien a quitté sa Russie natale et son club formateur de Krasnodar pour tenter l’aventure du côté du PSG avec le plein d’ambition. Gianluigi Donnarumma était en effet installé comme titulaire à son arrivée, ce qui n’a pas empêché la recrue parisienne d’annoncer la couleur pour sa première expérience à l’étranger.
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— le10sport (@le10sport) December 21, 2024
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« Je viens à Paris pour me battre »
« Personne ne m’a jamais dit que j’étais numéro 2, avait lâché Safonov peu après son arrivée, dans un entretien accordé au journaliste russe Nobel Arustamyan. Je viens à Paris pour me battre. Même s’ils m’avaient dit que j’étais numéro 2, je ne les aurais pas écoutés. C’est à moi de donner le meilleur de moi-même. Je ne me vois pas comme un numéro 2. Je ne veux pas être remplaçant ». Luis Enrique lui a pour l’instant fait confiance à sept reprises, de quoi déjà ravir l’intéressé.
Safonov ne s’imaginait pas jouer autant
L’Équipe révèle dans ses colonnes du jour que Matvey Safonov ne s’imaginait pas disposer d’un tel temps de jeu aussi vite comme il l’a fait savoir en privé. Le Russe se donnait en effet le temps de s’intégrer à un nouvel environnement avant d’espérer faire trembler Gianluigi Donnarumma. Aram Fundukyan l’assure, son ancien joueur pourrait bien causer des problèmes au portier transalpin : « Quand le PSG est venu, je lui ai dit qu'il serait numéro 2, confie le vice-président de Krasnodar dans le quotidien sportif. Il m’a dit : »Je n'ai jamais été numéro 2. Ça ne me fait pas peur, je vais essayer et me battre pour le poste de numéro 1." Il voyait ça comme un challenge. C'est un workaholic, il donnera tout pour prouver. Son interrogation, ce n'est pas "est-ce que je peux y arriver ?", c'est "quand ?" ».