PSG : Un ancien portier du PSG glisse un petit tacle à Sirigu !
La rédaction

Sollicité par L’Equipe, Bernard Lama a livré son regard sur le poste de gardien de but et n’a pas été particulièrement tendre envers son successeur à Paris, Salvatore Sirigu.

Gardien du Paris Saint-Germain de 1992 à 1998 puis de 1998 à 2000, Bernard Lama a tout connu avec le club francilien. Vainqueur de la Coupe des Coupes (1996), du championnat de France (1994) et de la Coupe de France (1993, 1995), il a marqué l’histoire du club, dont il continue à suivre les performances, à commencer par celles de son gardien, Salvatore Sirigu.

« POUR MOI, SIRIGU, C’EST UN CLONE DE BUFFON »

« Dans l’ensemble, je trouve que les gardiens ont régressé techniquement, leur formation n’est pas bonne. On ne leur apprend plus à capter les ballons (…) Les gardiens ne sont plus des joueurs de football, ils sont devenus des gardiens de hand. Le seul qui sort du lot, c’est Neuer (…) Salvatore Sirigu ? C’est un bon gardien de club. Mais Buffon a quarante ans et il est toujours titulaire avec sa sélection. Pour moi, Sirigu, c’est un clone de Buffon, et l’original sera toujours meilleur », a-t-il lancé dans les colonnes de L’Equipe avant de livrer son regard sur le PSG.

« PARIS N’EST PAS ENCORE LA MACHINE ANNONCÉE »

« Paris possède une grosse équipe, euh, pardon, de très bons joueurs, mais ce n’est pas encore la machine annoncée (…) À Paris, j’aime bien Cavani, son état d’esprit, ses qualités, ses appels, c’est un vrai avant-centre. Il y a Matuidi, aussi, qui s’est bonifié. Verratti est aussi brillant qu’exaspérant, mais il peut devenir très fort. Lucas, j’aime bien aussi, mais il manque encore de personnalité. Quand il s’affirmera, il sera meilleur et plus lucide.ThiagoSilva, j’aime le voir jouer, il est propre techniquement, dans le défi physique aussi. Mais 2014 a laissé apparaître des failles psychologiquesIl y a des spécialistes qui peuvent aider. S’il gère ça, il va redevenir le meilleur du monde. Mais c’est un grand monsieur. Il est humble comme la plupart des Brésiliens que j’ai croisés. Quant à Zlatan, il s’appelle Ibrahimovic et il est Suédois. Ça veut tout dire. C’est un fils d’immigré, il a souffert. Ça a laissé des traces, c’est pour ça qu’il est aussi auto centré. »

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