Alors que Nasser Al-Khelaïfi a profité de la table ronde organisée par l’UEFA pour défendre les intérêts du PSG, Daniel Riolo a taclé le président parisien.
« Le PSG pourrait investir indéfiniment. Nous pensons que ce n’est pas juste ». Le dirigeant du Bayern MunichKarl-Heinz Rummenigge en avait remis une couche sur le Paris Saint-Germain qui a été sanctionné par l’UEFA dans le cadre du fair-playfinancier. Nasser Al-Khelaïfi avait profité de la table ronde organisée par l’UEFA lundi pour défendre les intérêts du PSG. Au micro de RMC, Daniel Riolo a donné raison aux Allemands sur le sujet. « Le fair-play financier ? Quand on parle de ce sujet, on revient toujours au Paris Saint-Germain qui est le club frappé en France et qui à travers cette mesure cherche des excuses. Hors je crois que le PSG a plutôt bien travaillé depuis l’arrivée de QSI ».
« ON N’A RIEN EMPÊCHÉ »
« Il y a quand même un processus qui a été engagé grâce à l’argent qui a été investit. Maintenant que Nasser Al-Khelaïfi aille se plaindre comme ça, pourquoi pas. Que derrière ça déclenche une vague dans l’opinion en France pour trouver une excuse : "Oui mais on nous a empêché". Non, on a rien empêché du tout. Rien ne l’empêche d’investir grandement dans le centre de formation et de sortir de très bons jeunes. Ça prendra du temps mais on ne gagne pas la Ligue des Champions du jour au lendemain. »
« JE TROUVE QUE LES ALLEMANDS ONT RAISON »
« Tout le monde le sait. Ça se construit un club. Quand les Allemands disent ça, je trouve qu’ils ont raison, a-t-il ajouté. Et Nasser Al-Khelaïfi est à la réunion, je lui dis : "Pense à ton management, tu n’as plus de directeur sportif. Tu as un entraîneur qui n’est pas forcément au niveau. Tu avais 50 millions à investir et tu as pris un défenseur. Après pourquoi pas, peut-être qu’il sera très bon David Luiz mais ne fallait-il pas prendre un attaquant '" Ce qui en ressort, c’est que le mec a été se plaindre et que l’on a empêché le développement du PSG. Ce qui n’est pas vrai. »