Adrien Rabiot et le PSG ne se sont pas quittés en bons termes. En 2019, le milieu de terrain avait été mis au placard suite à son refus de prolonger son contrat. C'est à ce moment-là que Véronique Rabiot a pris son téléphone pour contacter Jean-Marc Bosman, à l'origine de la célèbre décision de justice qui porte son nom.
A l’origine de la fameuse décision de justice qui interdit les quotas de joueurs étrangers dans une même équipe, Jean-Marc Bosman a vécu des temps difficiles après la fin de sa carrière. « Pendant des années, j’ai dû payer des impôts sur les petites rentrées que j’avais. A un moment, je n’avais rien ! J’ai dû m’inscrire au CPAS, l’aide sociale belge » a confié l’ancien international belge, âgé aujourd’hui de 60 ans. Au fond du trou, il avait alors reçu un appel téléphonique de Véronique Rabiot.
OM : Rabiot retourne en Italie et jubile ! https://t.co/OxRjNaGzCu pic.twitter.com/NQTi2UFKss
— le10sport (@le10sport) November 18, 2024
L'appel surprise de Véronique Rabiot
« A ce moment-là, je buvais encore. Un soir mon téléphone sonne, c’est Véronique Rabiot au bout du fil. Je me dis : « C’est quoi cette femme ? » Je lui explique que l’on m’a fait beaucoup de promesses et que je ne crois pas ce qu’elle me dit. Elle me rassure, me demande mon numéro de compte et promet de faire quelque chose pour moi » a confié Bosman.
« Elle avait été très touchée par mon combat »
Touché par l’histoire de Bosman, la mère d’Adrien Rabiot, alors en conflit avec le PSG, lui avait apporté une aide financière. « Adrien était un peu dans mon cas, il ne voulait pas signer le contrat que le PSG lui proposait. On décrit cette personne (Véronique) comme très sévère, alors que c’est une femme très joviale, très gentille. Elle voyait ce qu’Adrien était en train d’endurer au PSG qui le plaçait dans un loft et elle avait été très touchée par mon combat. Elle a compris ce que j’avais donné aux joueurs » a-t-il lâché à La Provence.