Alors qu’il s’est déjà avéré être décisif sous le maillot parisien, Edinson Cavani ne semble pas avoir, à Paris, la même aura qu’un Zlatan Ibrahimovic.
Avoir deux attaquants de grande classe dans son effectif entraîne toujours des comparaisons et des commentaires. Alors que la complémentarité entre les deux joueurs a été remise en question en début de saison, Edinson Cavani a répondu aux détracteurs en se pliant à la décision de Laurent Blanc de décaler l’Uruguayen sur le côté droit. Un côté qui ne l’empêche pas d’atteindre déjà 16 buts en 22 apparitions en cette première partie de saison.
PAS DE PASSE-DROITS
Comme le confirme L’Equipe, « cela ne plaît pas à Cavani, mais il fait le boulot, marque, passe et défend ». C’est la marque de fabrique de l’attaquant uruguayen acheté pour 64 millions d’euros lors du mercato estival. Une somme beaucoup plus importante que celle déboursée pour Ibrahimovic mais le Suédois a bien une longueur d’avance. L’Equipe l’affirme : « Cavani n’a pas encore de passe-droits au club ».
« IL TARDE À SE FONDRE DANS LE GROUPE »
Alors qu’il fait partie des joueurs qui « restent près de deux heures sur la table de massage, chaque jour, après l’entraînement », Edinson Cavani a demandé au physiothérapeute qui le suivait en Italie de le rejoindre en France. Une demande refusée par la direction parisienne. Considéré comme « un personnage discret qui tarde à se fondre dans le groupe », Cavani ne bronche pas et continue d’enchaîner les prestations. Un moyen d’obtenir ce qu’il souhaite plus tard ?