Dans l’œil du cyclone depuis l’ouverture d’une enquête à son encontre, Nasser Al-Khelaïfi verrait l’étau se resserrer autour de lui.
L’étau se resserre pour Nasser Al-Khelaïfi. Soupçonné de corruption pour l’obtention des droits de diffusion des Coupes du monde 2026 et 2030 en sa qualité de directeur de beIN Media Group, le président du PSG aurait mis à disposition de Jérôme Valcke, alors secrétaire général de la FIFA, une villa en Sardaigne. Et si le communiqué de beIN Sports assurait avoir « coopéré avec les autorités jusqu’à l’issue de la perquisition. »
BeIN SPORTS s’oppose au parquet national financier
En effet, le parquet national financier (PNF) a regretté le comportement de beIN SPORTS lors de leur perquisition dans les locaux de la chaîne. « Contrairement à ce qui a été affirmé par beIN Sports, la collaboration des équipes présentes sur place a été minimale. Ils se sont opposés au rapatriement des données informatiques hébergées sur des serveurs localisés à Doha (au Qatar) », selon des propos rapportés pas L’Equipe. Le PNF a désormais besoin de l’autorisation du Qatar pour récupérer ces données informatiques. Et bien évidemment, cela risque d’être long et « dont le résultat est plus qu’incertain », comme l’explique le quotidien qui ajoute que ce comportement « crée une réelle suspicion. »