PSG - Malaise : Ce témoignage inquiétant pour le PSG dans l’affaire Rabiot…
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Alors que le PSG a mis à pied Adrien Rabiot avant un entretien probablement préalable à un licenciement, une avocate assure que les Parisiens auront du mal à justifier la faute grave.

Le feuilleton Adrien Rabiot n’en finit plus. Écarté du groupe au mois de décembre suite à son choix de ne pas prolonger son bail, qui prend fin en juin prochain, le milieu de terrain du PSG a été mis à pied par son employeur suite à sa sortie en boîte de nuit le soir de l’humiliation parisienne contre Manchester United. Le club de la capitale n’a également pas digéré le « like » de Rabiot sur la vidéo de Patrice Evra publiée sur Instagram dans laquelle l’ancien joueur de l’OM dézinguer le PSG. Mais selon Claire Bielakoff, avocate spécialiste en droit du travail, cela n’est pas suffisant pour justifier un licenciement pour faute grave.

La faute grave difficile à prouver ?

« Le fait de liker une vidéo relève de la liberté d'expression et ne peut pas à proprement parler être considéré comme une faute grave. Après, le joueur a certainement dans son contrat un règlement ou une charte éthique à respecter, c'est sur ce motif-là que le PSG doit le poursuivre. Mais si on lui reproche uniquement ce fait, c'est largement critiquable et contestable. Quant au fait d'être aperçu en boîte de nuit, cela relève clairement de la liberté d'aller et de venir. La faute grave doit être suffisamment grave pour empêcher le maintien du salarié dans l'équipe ou dans l'entreprise. En revanche, si l'employeur décide que la mise à pied est la sanction, il va devoir en déterminer le nombre de jours », explique-t-elle dans les colonnes du Parisien.

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