Auteur d'une énorme bourde contre Bordeaux il y a quelques semaines, Kevin Trapp a assuré samedi qu’elle était déjà oubliée.
Depuis le 11 septembre et ce fameux match contre Bordeaux, Kevin Trapp sait que chaque match est pour lui comme une sorte d’examen. Depuis, le gardien allemand sait qu’il n’a plus le droit à l’erreur, au risque de se voir reléguer sur le banc à la place d’un Salvatore Sirigu qui continue à ronger son frein.
« Pour moi, c’est du passé »
Encore une fois pas très rassurant hier lors de la victoire du PSG à Nantes (4-1), Kevin Trapp a assuré après la rencontre avoir déjà oublié son erreur lors du match contre Bordeaux : « Si je l’ai oublié ? Et pour vous, elle l’est ? Pour moi, c'est du passé », a rétorqué le portier parisien aux journalistes, comme le rapporte L’Equipe. Si les attaquants nantais lui ont infligé une grosse pression lors de ses prises de balle au pied, Trapp assure qu’« avant Bordeaux, c’était pareil ». Et sur la prestation en demi-teinte de ses coéquipiers face à Nantes ? « Ce sont deux mi-temps très différentes. On était plus concentré en deuxième. C’est bizarre et difficile à expliquer. On a fait, au final, ce qu’il fallait » a confié Kevin Trapp.
« Cette affaire est loin d’être close »
Récemment interrogé par France Football sur la concurrence Trapp-Sirigu, Jérôme Alonso s’était montré perplexe quant au recrutement du gardien allemand : « Les dirigeants ont fait un pari risqué. Tu désinstalles un gardien qui est aussi un taulier dans ton vestiaire pour installer un gamin qui a l’air sympa, très pro, qui est sans doute un bon gardien, mais qui n’a aucune sélection ni aucune apparition en C1 dans les pattes. Forcément tu es obligé d’assumer et de le survendre un peu en disant que c’est un phénomène. Cette affaire est loin d’être close… »