Après le match nul face à l’Olympique Lyonnais (1-1), nombreux sont ceux qui s’inquiètent de la gestion de Laurent Blanc, qui n’a pas osé sortir Zlatan Ibrahimovic, alors que celui-ci n’était que l’ombre de lui-même.
Début de crise au Paris Saint-Germain. Le champion de France s’en tire avec le maigre bilan de trois victoires en huit matchs, toutes compétitions confondues et on se questionne déjà sur la gestion de Laurent Blanc. Le coach parisien a-t-il la mainmise sur le vestiaire ? Arrive-t-il à gérer un groupe formé de plusieurs grands joueurs, aux personnalités bien trempées ? Mais surtout qu’en est-il du cas Ibrahimovic, complémentèrent transparent depuis quelques matchs et pourtant indéboulonnable à la pointe de l’attaque ?
« IL EST DIFFICILE DE SORTIR IBRA EN COURS DE JEU »
C’est justement ce dernier point qui inquiète le plus. Lors du match face à l’Olympique Lyonnais ce dimanche, l’entraineur du Paris Saint-Germain n’a pas sorti Zlatan Ibrahimovic, alors que celui-ci était quasiment transparent. À la place il a préféré faire sortir Edinson Cavani, pourtant buteur et bien meilleur que le Suédois. Une autre facette de la Zlatan-dépendance ? « C’est vrai qu’il est difficile de le (Ibrahimovic) sortir en cours de jeu, parce que c’est un joueur majeur de l’équipe » a confié Laurent Blanc ce mardi, en conférence de presse. « C’est un joueur qui va avoir 33 ans, il veut jouer tous les matches, c’est un grand compétiteur. Mais quand le match est gagné, il peut être préférable de le sortir. Il faut le préserver quand c’est possible ».
« C’EST ZLATAN QUI DÉCIDE DE COMMENT PARIS VA JOUER »
Récemment plusieurs observateurs se sont questionnés sur la véritable influence de Zlatan Ibrahimovic sur le Paris Saint-Germain, sur la capacité de Laurent Blanc à savoir gérer son groupe. « On se demande si Laurent Blanc tient véritablement son groupe. La personnalité de Zlatan Ibrahimovic fait qu’il domine ce vestiaire et que s’il n’est pas au top, les autres n’arrivent pas à se responsabiliser » a constaté Daniel Riolo, consultant RMC. « Il n’est pas en forme et se montre réticent à un changement de jeu. En gros, c’est un peu lui qui décide de comment Paris va jouer ».