«Miracle» au PSG, Mbappé échappe à la catastrophe
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Contre le Stade Brestois, Kylian Mbappé a échappé au pire. Victime d'une énorme faute de Lilian Brassier, l'attaquant du PSG aurait pu subir une blessure très grave. Selon Jean-Bernard Fabre, médecin du sport, c'est même un miracle si le crack de Bondy a pu terminer la rencontre sans encombre et se tourner vers la suite de la saison. 

«Dans ce genre de cas, neuf fois sur dix, ça pète»

« Dans ce genre de cas, neuf fois sur dix, ça pète. On va dire que c’est un petit miracle. Mbappé prend un tacle par-derrière en diagonale qui va du talon au mollet. Quand on regarde la biomécanique, le fait qu’il prenne le tacle en diagonale arrière, cela force en fait le talon à pivoter vers l’intérieur. Ce qui est problématique, c’est que ça va toucher les ligaments internes de la cheville. En général, l’entorse de la cheville classique touche plutôt le faisceau externe » analyse-t-il dans les colonnes du Parisien, avant d'en dire plus.  

«C’est assez incroyable»

« Cela prouve qu’il a un ligament qui est quand même assez souple parce que quand on voit l’action, on dirait que sa cheville fait un saut à l’élastique. C’est assez incroyable, d’autant que le genou aurait pu morfler aussi. Si le talon avait été planté dans le sol, c’est impossible que ça ne casse pas. Ça se joue à la seconde près, mais ça serait surprenant qu’il n’ait pas une petite atteinte. Dans tous les cas, s’il a continué à jouer et qu’il n’avait pas une bosse énorme en rentrant, et qu’il arrivait à marcher sans boiter, ce n’est peut-être qu’une toute petite lésion. Il y a quand même des fibres à l’intérieur des faisceaux et on peut en arracher quelques-uns sans que ça soit une entorse. Il peut avoir un petit trauma. Mais si c’est ça, il va vite faire des soins et récupérer », ajoute Jean-Bernard Fabre.

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