Interrogé par Le Parisien, Michel Platini s’est notamment exprimé sur l’entrée en vigueur du fair-play financier en Europe. Et le président de l’UEFA laisse clairement entendre que le PSG a de quoi se sentir visé…
La question revient en boucle depuis plusieurs mois : le PSG est-il menacé par la question du fair-play financier, qui entrera en vigueur début mai ? Le club de la capitale, qui s’est montré particulièrement dépensier sur le mercato depuis trois ans, dispose notamment d’un contrat avec l’office du tourisme du Qatar (200M€ par an) qui fait l’objet d’une surveillance rapprochée. Interrogé par Le Parisien, Michel Platini fait le point à ce sujet.
« LE PSG ? UN MODÈLE PARTICULIER ET ATYPIQUE »
« Je ne veux pas parler précisément d'un club. Ce n'est pas mon rôle. Disons simplement que le modèle économique du PSG est particulier et atypique. Ce contrat d'image avec QTA, l'office du tourisme qatarien, est innovant, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais est-il valable ? Le montant du contrat est-il correct ? Ce sont autant de questions que les experts doivent trancher », assure le président de l’UEFA, qui laisse ensuite entendre que le PSG ne respectait pas forcément les critères du fair-play financier.
« PAS SÛR DU TOUT… »
« Le PSG à la limite des règles ? Non. On ne peut pas dire cela. J'ai discuté avec Nasser al-Khelaifi et Jean-Claude Blanc et ils ne sont pas dans cet esprit-là. Ils ont simplement choisi une voie pour financer leurs investissements et atteindre l'équilibre. Mais le PSG respecte-t-il pour autant les règles du fair-play financier ? Pas sûr... Pas sûr du tout même ».