Si le PSG dispute des matchs importants sur le plan sportif, le club s’active aussi dans les coulisses. Le Parisien fait le point sur la situation.
Depuis l’annonce du partenariat signé avec Qatar Tourism Authority (QTA), le dossier parisien a pris une autre dimension. Dans le cadre du fair-play financier, le club doit présenter des comptes à l’équilibre, un déficit maximal de 45 M€ étant autorisé lors des exercices 2011-2012 et 2012-2013. Ce que le PSG a parfaitement rempli sur l’exercice 2012-2013 avec un résultat net de -5 millions d’euros.
QTA, PLUS DE 50% DES RECETTES
De son côté, le partenariat avec QTA fait toujours parler. Valorisé à hauteur de 105 M€ pour 2011-2012, puis à 200 M€ en 2012-2013, il représente plus de 50% des recettes. « Ce contrat relève de la créativité financière, affirme un ancien salarié du PSG dans les colonnes du Parisien. QTA, c’est un deal fantôme pour faire la soudure dans le budget parisien entre les rentrées réelles et le coût de fonctionnement total du club. »
« SANS INQUIÉTUDE APPARENTE »
Proche de la création du fair-play financier, Ernesto Paolillo émet lui quelques critiques : « Le PSG et QTA sont des parties liées, elles ont le même actionnaire ultime, en l’occurrence l’Etat du Qatar. Cela est autorisé, mais on peut se demander si ce contrat n’est pas surévalué et conçu spécifiquement pour rentrer dans les clous du fair-play financier. » Les experts vont donc étudier le dossier mais selon L’Equipe, les dirigeants du club parisien sont sortis de la réunion au siège de l'UEFA « sans inquiétude apparente ».