Qualifié pour le dernier carré de la Ligue des Champions, le PSG a néanmoins souffert lors du quart de finale retour contre Aston Villa ce mardi soir (3-2). Pour Emmanuel Petit, l’attitude parisienne a été ridicule sur cette rencontre, et les hommes de Luis Enrique peuvent remercier un grand Gianluigi Donnarumma.
Le PSG peut souffler. Les Parisiens ont concédé une défaite de rang face à Aston Villa ce mardi soir lors du quart de finale retour de la Ligue des Champions, mais au cumul des deux rencontres, ce sont bien les hommes de Luis Enrique qui l’emportent (5-4). Néanmoins, Paris s’est fait très peur à Villa Park, et l’attitude de panique constatée en deuxième période a fortement déplu à certains observateurs comme Emmanuel Petit.
« Ils balançaient en permanence »
« Regarde le nombre de fois où ils ont balancé derrière alors qu’avant, ils sortaient le ballon et relançaient même sous pression. Si vraiment ils n’avaient pas eu peur, ils auraient montré ce caractère-là. Ils balançaient en permanence, n’arrivaient plus à construire. Ils flippaient les mecs! Tous les supporters parisiens flippaient également car ils ressentaient la même chose. À aucun moment les joueurs n'envoyaient des signaux positifs. On a tremblé jusqu’à la dernière minute, jusqu’à la reprise de volée sauvée sur la ligne. Ce sont des choses qu’on ne pensait plus revoir du côté du PSG », a lâché le champion du monde 1998 au micro de l’After Foot à l’issue de la rencontre.
« Ils sentaient progressivement que les démons du passé revenaient »
« S’il n’y avait pas eu Donnarumma… Alors qu’il y avait quand même 5-1 ! J’ai vu des joueurs flipper. Défensivement, c’était du grand n’importe quoi. C’était à l’arrachée, il n’y avait plus de maîtrise. Ils sentaient progressivement que les démons du passé revenaient. Que ça leur serve de leçon, car à 2-0 ils ont arrêté de jouer et sont tombés dans l’arrogance », conclut Emmanuel Petit.