À l’instar des joueurs du PSG, Pierre Ménès n’a pas oublié Laurent Blanc au moment de revenir sur l’exploit du club francilien face à Chelsea mercredi, et il refuse que cette victoire soit associée à l'argent investi depuis l'arrivée de QSI.
« Il faut mettre en avant le coach, qui a souvent été décrié. C’est aussi sa victoire. Il a mis l’équipe en place et il a eu raison. Il a eu les bons mots à la mi-temps pour qu’on puisse garder confiance. On est tous contents de l’avoir comme entraîneur. » Après Thiago Silva et David Luiz, Blaise Matuidi a lui aussi rendu hommage à Laurent Blanc après la qualification du PSG pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Un hommage mérité pour Pierre Ménès, qui refuse que l'on invoque les millions investis jusque-là, surtout face à Chelsea.
« QU’ON NE VIENNE PAS ME PARLER DU FRIC DU QATAR »
« Comment ne pas s’attarder sur Laurent Blanc. Celui qui n’a pas d’autorité, celui qui ne sait pas faire de choix, celui qui ne fait pas travailler ses joueurs, celui qui va prendre la porte à la fin de la saison. Pour sa troisième participation à la Ligue des champions comme entraîneur, il se qualifie pour la troisième fois en quart de finale. Et qu’on ne vienne pas me parler du fric du Qatar. Pas contre Chelsea », a-t-il lancé dans sa chronique pour Direct Matin.
« L’AVENTURE PARISIENNE CONTINUE »
« Beaucoup disaient qu’il s’agissait du match de l’année pour le PSG. En cas d’élimination, cela aurait effectivement été le cas. Mais l’aventure parisienne continue. Sur les quatre tableaux. Et après avoir franchi un tel obstacle, dans des conditions aussi épouvantables, Paris peut se lancer dans un sprint final infernal », a-t-il conclu.