Carlo Ancelotti l'a mauvaise. Après la défaite du PSG à Nice (2-1), l'entraîneur du PSG a évoqué l'inconscience et le manque d'implication de certains joueurs. Grégory van der Wiel, pas assez tranchant sur les deux buts de l'OGCN, était-il visé par les propos de l'Italien ? Il semblerait bien que oui.
Cher payé C'est le principal casse-tête de Carlo Ancelotti depuis son arrivée à Paris, il y a onze mois maintenant. Aujourd'hui, le club de la capitale ressemble davantage à une somme d'individualités capables d'éclairs fulgurants -Zlatan Ibrahimovic ne pourra pas dire le contraire- qu'à une équipe animée d'une discipline collective et d'une cohérence sans faille. Ce mal avait déjà précipité la chute du PSG contre Saint-Etienne (1-2) et Rennes (1-2). Rebelote samedi à Nice. Mais cette fois-ci, un joueur -notamment- inquiète : il s'agit de Grégory Van der Wiel. Acheté pour 8 à 10 millions d'euros à l'Ajax d'Amsterdam, le latéral droit des Pays-Bas ne s'est toujours pas imposé à son poste. Pire, quand il rentre, le Néerlandais fragilise plus l'équipe qu'il ne la stabilise. Un comble...
VDW impliqué et coupable ? Contre Nice, il s’est fait littéralement enrhumer par un excellent Dario Cvitanich, bien que ce soit Éric Bauthéac qui ait converti l'action azuréenne (1-0, 76e). C’est également sur l'aile droite, donc de son côté, après une perte de balle de Hoarau, qu’est venu la volée à bout portant de Valentin Eysseric (2-1, 86e). La faute -sans doute- à un surplus de laxisme de la part du Néerlandais. Et c'est bien-là, l'un des maux de Carlo Ancelotti : « Tout le monde n'est pas sérieux (parmi les joueurs). »
Avec Jallet, ce n'est pas la même histoire
Finalement, est-ce un hasard si l’absence de Christophe Jallet -et donc la présence de Van der Wiel- a coïncidé avec le passage à vide du PSG contre Saint-Etienne et Rennes ? Face aux Aiglons, Christophe Jallet
Par Yohan Roblin