Débarqué l’été dernier pour suppléer Christophe Jallet sur le flanc droit de la défense, Gregory Van der Wiel n’a pour l’instant pas encore donné entière satisfaction. Conscient, l’ancien de l’Ajax cible les principales raisons de son début de saison mitigé.
Quitter son cocon n’est jamais chose aisée. Gregory Van der Wiel l’a appris à ses dépens. Couvé depuis sa tendre enfance au sein de l’institution de l’Ajax Amsterdam, le Hollandais a fait le grand saut lors du mercato estival. Direction le PSG version Qatarie. Un nouveau challenge pour le joueur de 24 ans, qui arrive pour concurrencer le capitaine et titulaire au poste de latéral droit : Christophe Jallet. Mais son adaptation n’a pas été de tout repos. Dernière recrue à avoir rejoint l’effectif pléthorique du club de la capitale, le Batave cherche encore ses marques.
« Parler est beaucoup plus difficile » « J’essaye de me rapprocher un peu de chacun, de comprendre la langue, de parler un peu, confie-t-il. Ce n’est pas facile car j’ai joué toute ma vie à l’Ajax et c’est la première fois que je quitte Amsterdam. Je dois m’habituer à un nouveau pays, à un nouveau club mais aussi à une nouvelle façon de jouer. Ces premiers mois constituent une période d’adaptation. » Une période d’adaptation un peu plus longue que prévue car Van der Wiel ne maîtrise pas encore la langue française. « J’ai quelques notions parce que j’ai suivi des cours à l’école pendant deux ou trois ans, donc je comprends un peu, poursuit le Batave. Mais parler est beaucoup plus difficile. »
« Les critiques sont normales » La barrière de la langue pourrait-elle avoir une répercussion sur ses performances sur le terrain ? Car en 7 apparitions en Ligue 1, l’ancien de l’Ajax n’est jamais apparu à son avantage. Ce qui a suscité de nombreuses critiques que le latéral droit accepte totalement. « Ce n’est pas mon vrai niveau, pas celui auquel j’évolue habituellement, acquiesce-t-il. Je ne suis pas satisfait de moi. Je peux et je dois faire plus dans le domaine offensif notamment. Les critiques qu’on m’adresse sont normales, c’est le haut niveau. » Rien à voir avec le championnat hollandais ? « Le niveau est meilleur en France et le championnat est plus physique », conclut-il. En pointant du doigt ses carences, Van der Wiel n’a plus le choix : il doit se mettre à niveau, sous peine de s'installer sur le banc de manière récurente.
Par Thomas Figueiredo
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