PSG Sirigu : « Je navais jamais joué pour gagner des titres »
La rédaction

Un an seulement après son arrivée, Salvatore Sirigu semble déjà faire office d’ancien au Paris Saint-Germain. Le portier italien, transfuge de Palerme, s’est surtout rapidement affirmé comme l’un des meilleurs gardiens de L1. Et il avoue avoir pris une nouvelle dimension dans le club de la capitale.

A son arrivée au Paris Saint-Germain, l’an dernier, il a tout de suite pris la place de Nicolas Douchez. Désormais indiscutable, Salvatore Sirigu, arrivé de Palerme l’an dernier pour seulement 3,5M€, s’est très vite imposé comme l’un des meilleurs à son poste en Ligue 1, au point de frapper à la porte de la Squadra, où il côtoie un certain Gianluigi Buffon.

« Je suis plus en vue au Paris Saint-Germain »
Et avoir le capitaine de la Juventus comme partenaire permet au Parisien de progresser. « C’est le meilleur gardien du monde. Ça te tire vers le haut. Je n’arriverai sans doute jamais à son niveau, mais j’essaie de m’en rapprocher » explique Sirigu dans L’Equipe. Mais si l’international italien (3 sélections) est aujourd’hui reconnu dans son pays, il estime que c’est grâce au Paris Saint-Germain. « Avant, en Italie, j’étais considéré comme un bon gardien, mais trop jeune, pas forcément d’avenir. En venant au PSG, je me suis remis en question et cela m’a fait du bien. Mais je suis aussi plus en vue parce que l’image du club a changé en Europe. Jusqu’à présent, les Italiens regardaient très peu les championnats étrangers. Mais, depuis la saison dernière, tout le monde est curieux du PSG » continue le dernier rempart de Carlo Ancelotti, déjà considéré comme un ancien du vestiaire.

Pourtant, malgré la nouvelle tournure qu'a pris sa carrière il y a un an, et des performances reconnues, Sirigu explique « ne jamais être content de moi, je cherche toujours à améliorer le petit détail ». Une remise en question permanente, qui a fait de lui quelqu’un de plus aguerri. « Jusqu’ici, je n’avais jamais réellement joué pour gagner des titres. J’ai désormais la culture de la victoire. Ce nouvel état d’esprit m’a beaucoup aidé pour être plus professionnel » continue le Transalpin, un peu stressé par sa première campagne de Ligue des Champions. « Ça fait bizarre un peu, comme un rêve qui se réalise. Mais le stress passe dès que tu es dans le match ». Et ce soir, pour réussir contre le FC Porto, au grand passé européen, le grand (1m92) Salvatore Sirigu devra être le moins stressé possible, pour permettre à son équipe de faire un pas de plus vers le gratin européen. 

Rémi dos Santos