PSG : Sakho énervé par Ancelotti !
La rédaction

Mis sur le banc par Carlo Ancelotti depuis trois matchs, Mamadou Sakho a du mal à digérer. Et n’a pas caché son énervement ce lundi lors de la présentation du nouveau maillot de l'équipe de France.

Le constat est cruel pour Mamadou Sakho : depuis l’arrivée de Carlo Ancelotti fin décembre, celui qui était le symbole de la formation parisienne et indéboulonnable sous Kombouaré n’est plus roi en sa demeure. Resté sur le banc lors des trois dernières rencontres du PSG, le jeune défenseur central (22 ans) a vu Alex et Milan Bisevac lui passer devant, malgré son statut de capitaine. « Bien sûr que c'est frustrant et énervant, surtout quand on est un compétiteur comme moi, a fait part de sa déception l’international français ce lundi lors de la présentation du nouveau maillot de l’équipe de France à Paris. Mais bon, il reste encore six matchs de Championnat. Je reste concentré sur l'objectif du club (décrocher le titre de champion, ndlr). On travaille pour ça depuis l'été dernier. Ce serait vraiment bien d'être récompensé en fin de saison. »

Ancelotti ne lui a pas expliqué son choix Encore plus énervant pour Mamadou Sakho que malgré le discours de façade d’Ancelotti devant la presse, le technicien italien n’a pour le moment toujours pas pris le temps de lui expliquer son choix. « Sincèrement ? Non, il ne m’a rien expliqué, a reconnu amèrement Sakho. Chacun sa philosophie. Moi, j'essaie de rester toujours le même. J'arrive le matin avec le sourire. Je me donne à fond sur le terrain. Je travaille pour progresser. C'est l'essentiel. Va-t-il solliciter Ancelotti pour une entrevue ? On verra, on verra... » Sa mise sur le banc lors du Classico, notamment, l’a passablement agacé… « C'est rageant et frustrant de rater ce type de match, a-t-il ajouté. J'étais sur le banc mais j'ai essayé de faire en sorte que l'équipe ne ressente pas mon énervement. Car le plus important reste le collectif. Le groupe doit, dans ces moments-là, avoir un état d'esprit positif. Mais personnellement, ce fut énervant. » On l'a bien compris...