Arrivés à quelques jours d'intervalle l'été dernier en provenance de Palerme, Salvatore Sirigu et Javier Pastore se connaissent sur le bout de doigts. Dans un entretien à L'Equipe, le gardien parisien dresse quelques détails sur le caractère d'un Pastore qui, il est vrai, est très discret depuis son arrivée.
L’un n’a été recruté que 3,5 millions d’euros, parle déjà français et est la grande révélation de la saison. L’autre est devenu le joueur le plus cher de l’Histoire de la Ligue 1 avec un transfert à 42 millions d’euros, ne parle quasiment pas un mot de français, et ne brille que de façon sporadique. Entre Salvatore Sirigu et Javier Pastore, tous les deux débarqués de Palerme l’été dernier, c’est effectivement le jour et la nuit. « Je trouve que, parfois, les critiques (envers Pastore) sont exagérées, regrette aujourd’hui le portier parisien dans L’Equipe. C’est sans doute parce que le PSG l’a acheté très cher (42 millions d’euros). Mais cela ne l’atteint pas. On pourrait même lui dire que c’est le plus con de tous les cons, il s’en foutrait. Ça fait partie de son caractère. »
Pastore doit rester milieu offensif Coéquipiers depuis 2009, les deux amis sont très proches. Et Sirigu, forcément, connaît mieux le personne qui quiconque. Contrairement à l’opinion qui se dégage depuis plusieurs jours, suggérant à Carlo Ancelotti de faire descendre Pastore d’un cran, Salvatore Sirigu n’est pas convaincu du tout des bienfaits d’un repositionnement d’« El Flaco ». « Depuis son retour, je pense qu’il a fait des trucs biens, a marqué des buts importants. Ce n’est pas un joueur devant la défense comme Thiago Motta ou ‘’Momo’’ (Sissoko), qui touchent beaucoup de ballons, explique-t-il. Le jeu ne part pas lui. Il est comme Jérémy (Ménez) ou Nenê, il est là pour faire la différence. Et quand ces joueurs-là ne sont pas très bien, c’est vrai, on souffre. »