C’était lui la star de la saison dernière. Javier Pastore va s’engager avec un nouveau rôle dans cette équipe parisienne remodelée avec l’arrivée des « italiens » et l’homme se dit prêt à assumer la concurrence mise en place par Carlo Ancelotti.
Ce soir, les étoiles vont briller au Parc des Princes. Ibrahimovic, Messi, Lavezzi, Fabregas et d’autres encore, le spectacle devrait être assuré par toutes ces stars mais un homme s’est préparé dans l’ombre de ces figures médiatiques. Javier Pastore avait lancé l’ère galactique, lors de son arrivée la saison dernière. Accueilli comme une star, l’Argentin avait assuré le spectacle en début de saison avant de s’éclipser en cours de route. Mais le joueur va se relancer avec ses nouveaux partenaires dans un rôle différent au sein de l’effectif parisien.
Distributeur de caviars pour Ibrahimovic
Il évoluera à un poste plus reculé où l’attaquant s’effacera devant l’omnipotence de Zlatan Ibrahimovic pour se muter en milieu relayeur, organisateur du jeu, distributeur de caviars pour le Suédois. Un rôle qu’il apprécie et qui devrait le rendre plus à l’aise sur le terrain. Ce soir sera le premier test pour lui avec ce nouveau statut mais déjà l’ancien joueur de Palerme se réjouit de la nouvelle formule d’Ancelotti : « Je suis prêt à assumer ce poste et peut-être qu’il pourra me servir pour la sélection argentine » affirmait-il hier.
Prêt physiquement, impliqué dans le jeu
Tous les voyants sont au vert pour lui depuis la reprise. Prêt physiquement alors qu'il avait eu une préparation en dents de scie l'année dernière, l'international argentin a montré de belles dispositions lors des matchs de préparation. Positionné plus bas, le natif de Cordoba a prouvé qu’il pouvait être à la baguette, tout en étant décisif. L'image forte de cette avant-saison, c'est son travail offensif et technique sur le but de Nene face à Chelsea à New-York. Surtout, mieux intégré, il participe à l’effort défensif comme rarement il l’avait fait en 2011/12. On surveillera ce soir (19h45) sa capacité à enchaîner les bonnes performances face aux grands d'Europe.
Par Arnaud Boisteau