42 millions pour des roulettes et des petits ponts, ça plait aux supporters de Paris. Mais nos chers politiques français, toujours irréprochables, s'offusquent de ce transfert mirobolant.
Avec l’arrivée des Qataris, le Paris-Saint-Germain a changé de dimension. Terminée, la politique de transfert réfléchie, où chaque euro est important. Aujourd’hui, la carte bleue du club n’a plus de plafond, et les dirigeants parisiens en profitent allègrement. Cet été, Javier Pastore a donc débarqué dans la capitale pour 42 millions d’euros. Un record pour notre championnat.
« 42 millions, c’est exorbitant » Si, côté terrain, tout le monde s’accorde à dire que cette arrivée ne peut être que bénéfique pour la Ligue 1, la sphère politique, elle, se dit scandalisée. Quand Chantal Brunel, député UMP, ne parle pas bateau, elle donne son avis sur le ballon rond et ses excès : « 42 millions d'euros, c'est exorbitant, très loin du quotidien des Français. À l'heure où l'on demande aux Français -et notamment à la classe moyenne- de se serrer la ceinture et alors que la croissance s'annonce morose, tout le monde doit faire un effort ».
1,3 million dans les poches de l'Etat Elle a donc déposé, en compagnie de Fabienne Labrette-Ménager et Louis Giscard d'Estaing, un amendement à l’Assemblée Nationale, visant à taxer les transactions réalisées par les clubs sportifs dans l'achat et la vente de joueurs, à hauteur de 3% sur l’indemnité de transfert. Pour Javier Pastore, l’Etat aurait donc mis dans ses poches un joli chèque de 1,3 million d’euros.
Et les valises de billets, on ne les taxe pas ?