PSG : Où doit aller Kévin Gameiro ?
La rédaction

Parmi les autres championnats européens, Kévin Gameiro semble prédestiné à évoluer en Liga. Une compétition bardée d’équipes techniques et collectives qui lui siéraient à merveille.

En Espagne, à Valence : « La Liga avec son jeu rapide, technique, correspond parfaitement à son style de jeu », assure Bourillon. « Il a besoin d’un collectif autour de lui qui le cherchera en profondeur. L’Espagne ce serait l’idéal », corrobore Rouyer. D’autant que Kévin Gameiro n’a jamais caché son envie de rejoindre la Liga. « Il aime bien le championnat espagnol et un club comme Valence ce serait parfait pour lui, confirme un de ses proches. C’est ce genre d’équipe qu’il lui faut, où le collectif est au service de l’attaquant. » A l’été 2010, faute de garanties bancaires, Lorient avait d’ailleurs mis son véto au transfert de Gameiro à Valence et au FC Séville. Cet été, il pourrait en être autrement d’autant que Séville va chercher un remplaçant à Kanouté. L’Atlético Madrid pourrait aussi être un bon choix où la rapidité et la technique du trio Falcao-Adrian-Diego collent parfaitement à celles de Gameiro. Voir un club comme Malaga qui n’aura pas de souci de trésorerie pour le recruter.

En Allemagne, à Schalke 04 : « C’est un championnat de plus en plus attractif avec des équipes joueuses et très offensives. Un bon club allemand, ça pourrait lui convenir », assure un de ses proches. « Comme l’Espagne, l’Allemagne est un championnat tourné vers l’attaque et ce sont des championnats qui réussissent bien aux Français, souligne Vahirua. Il pourrait vraiment s’épanouir dans une équipe comme Dortmund parce que c’est le jeu collectif qui prime. » Dortmund semble en effet le club allemand idéal pour Gameiro, avec une philosophie de jeu identique à celle qu’il a connu à Lorient. Schalke 04, bientôt orphelin de Raul, pourrait aussi être une alternative. « Je ne le vois pas en Allemagne, car les clubs recherchent des purs buteurs, des joueurs qui traînent dans la surface, qui vont au charbon », affirme de son côté Rouyer.

En Angleterre, à Liverpool : Frileux dans les duels, mauvais de la tête, à premier vue, l’Angleterre ne semble pas taillée pour lui. « A part un ou deux clubs qui jouent au football, les autres sont principalement basés sur le physique et ça ne lui irait pas », soutient Vahirua. « Physiquement, il va avoir des difficultés à s’y imposer, même si le style de jeu d’une équipe comme Arsenal lui conviendrait à merveille », nuance un de ses proches. Justement Arsenal, Newcastle voire Liverpool, des équipes joueuses, techniques et collectives, pourraient être des parfaits points de chutes pour Gameiro. Avec sa mobilité et son goût pour le jeu en profondeur, le Parisien pourrait aussi se régaler de la lenteur et des espaces laissés par les défenses anglaises. « Pour les espaces, l’Angleterre ce serait pas mal », confirme Rouyer.

En Italie, à l’AS Rome : Des quatre grands championnats, la Serie A semble le moins adapté aux caractéristiques de Gameiro. « L’Italie ça parait très compliqué parce que c’est quelqu’un qui se déplace beaucoup, qui a besoin d’espaces. Et le championnat italien est certainement celui qui en offre le moins », met en évidence Rouyer. L’Italie et son célèbre Catenaccio risque en effet de limiter l’influence de Gameiro. Seules des équipes techniques et collectives comme l’Udinese ou Palerme pourraient éventuellement lui convenir. Voire l’AS Roma et le jeu made in Barça que tente d’instaurer Luis Enrique.